Chronique : Des proies pour l’ombre T2

Dana B. Chalys

Autrice française (voir le site Internet)
Flammèche
Urban fantasy
19,90 €
477 pages
Voici le deuxième tome qui fait directement suite au premier (chroniqué ici). On retrouve nos personnages à Londres où Beth veut se battre pour retrouver Shane Stratton et va donc mettre les pieds dans cette grande et intimidante famille de chasseurs du Surnaturel. Comme pour le tome 1 mon avis va être difficilement impartial puisque l’autrice est une amie proche et qu’en plus j’ai bêta lu son roman. Je suis donc un peu juge et parti !

J’ai néanmoins replongé avec délice dans l’histoire, peu importe le temps écoulé entre mes deux lectures. J’ai aimé retrouver toute la brochette de personnages attachants, profondément humains que Dana a su créer. On a toujours l’impression d’être auprès de chacun d’entre eux et de partager leurs doutes, leurs peurs et leurs moments de bonheur.

Si dans le premier tome l’accent était mis sur Keith et sa cousine Beth, dans ce tome, nous apprenons à connaître en détail la famille Stratton, engluée dans les traditions, les drames familiaux et l’autorité écrasante du patriarche Dan. Nous retrouvons des têtes connues ainsi que des liens avec d’autres histoires de l’autrice. Impossible de ne pas s’attacher à ces frères et soeurs charismatiques, liés et pourtant déchirés et à la recherche d’un peu de bonheur. Chaque personnage est travaillé, possède ses qualités et défauts propre et a son rôle à jouer dans l’histoire.

L’univers est riche, avec une appropriation toute personnelle des créatures surnaturelles, les rebondissements sont nombreux, les personnages évoluent et l’intrigue nous tient en haleine. Les indices sont tellement bien cachés que j’ai mis plus de la moitié du roman avant de me rappeler l’identité du coupable.

Bref on y parle de Loup-Garou, de Vampires et de Sorcières mais il s’agit avant tout de drames familiaux, d’une aventure humaine, une quête de soi touchante (sexualité, place dans une famille nombreuse, destinée, sacrifice par amour…) qui saura atteindre chaque lecteur d’une manière ou d’une autre.

La maison d’édition Flammèche étant malheureusement fermée, l’autrice va tout de même sortir son troisième tome d’ici peu afin d’offrir à ses lecteurs une fin en bonne et due forme 🙂

 Ma note ::star::star::star::star::star-half:

Chroniques : Les soeurs Carmines T2 Belle de gris

Ariel Holzl
Auteur francophone, voir le site internet
Mnémos
Urban fantasy
17 €
265  pages
Après ma magnifique découverte du premier tome, le Complot des Corbeaux, j’ai patiemment attendu les Imaginales 2018 afin de me procurer le deuxième tome. En plus d’être doué, Ariel Holzl est très sympathique et il a l’air si gentil alors que des personnages comme Tristabelle et Mr Nyx sortent de son cerveau… c’est inquiétant au final ^^

Je savais que Tristabelle était notre narratrice cette fois et vu que c’était mon personnage préféré (bien que les deux autres sœurs soient géniales aussi), je me disais donc que c’était couru d’avance. Et je ne m’étais pas trompée car c’est un vrai coup de cœur. Si, si !

Commençons par ma seule déception : point de journal de Dolorine ! L’auteur nous avait prévenu sur Book en Stock (si je ne dis pas de bêtise) donc ce n’était pas une surprise et sachant que le troisième tome se concentre sur Dolorine ce n’est pas grave, mais du coup Mr Nyx m’a manqué même si on l’aperçoit bien sûr. Les incursions de Dolorine aussi m’ont manqué mais à vrai dire, être dans la tête de Tristabelle était tellement génial que cela n’entache en rien mon coup de cœur !

L’intrigue nous avait laissé avec un avenir incertain pour Merryvere et il faudra littéralement arracher les infos à Tristabelle pour en savoir plus sur sa sœur. Quant à notre héroïne du jour, elle fera tout pour assister au bal de la reine et cela ne sera pas sans quelques rebondissements plutôt… sanglants. J’ai beaucoup aimé que Tristabelle s’adresse directement au lecteur, comme si nous n’étions qu’une voix dans sa tête, cela permet plus de liberté dans l’écriture mais aussi de nous impliquer davantage.

Est-ce que j’ai aimé être dans le subconscient narcissique, froid, hautain, lapidaire et psychotique de Tristabelle ? J’ai a-do-ré ! Tristabelle, on a envie de lui ressembler pour toutes les libertés qu’elle s’octroie, un peu comme Sheldon de The Big Bang Theory : pas de conventions sociales, on dit ce qu’on pense et on envoie chier tout le monde avec charisme et assurance. D’un autre côté, lorsqu’on est doté d’un minimum de conscience, d’empathie et de compassion… c’est impossible de cautionner ses actions. Pourtant, notre Tristabelle est si attachante à sa façon. Bref, c’est mon idole, vous l’aurez remarqué !

On a beau être dans la jolie tête de Tristabelle, on va parfois suivre d’autres personnages, en particulier Merryvere qui est toujours aussi maladroite et attachante aussi. Ses aventures continuent à leur manière et ça m’a fait plaisir de pouvoir la suivre ainsi. On en apprend également plus sur la famille de nos trois sœurs car leur mère est revenue vivre avec elles, avec un nourrisson sur les bras. Cela nous permet de mieux comprendre Tristabelle. D’ailleurs, à un moment, on nous révèle ses origines et donc sa nature (que je cacherai ici). Je vous avoue avoir eu peur que l’auteur ne s’en serve comme excuse pour expliquer le comportement psychopathe de Tristabelle… mais non. Cela explique certaines choses, mais pas tout. Je loue vraiment son habilité, ses contre-pieds et ses rebondissements qui réussissent à être à la fois loufoques et cohérents.

 Je ne peux pas parler de ce tome sans parler d’Eddie. Mais je ne peux pas trop vous en dire non plus sans spoiler. J’ai beaucoup aimé ce personnage, pour ce qu’il est et pour ce qu’il apporte à Tristabelle aussi. J’ai aimé son intégrité, sa répartie, son efficacité, sa naïveté aussi face aux actes et l’absence de culpabilité de Tristabelle. Je ne pensais pas que l’auteur irait sur le terrain sur lequel il s’est aventuré mais j’en ai été plus que ravie. Je n’en dis pas plus pour vous laisser la surprise.
Même si les chaque tome suit chacune des trois sœurs, les intrigues restent liées. Ainsi, ce qui est arrivé à Merryvere dans le premier livre continue de la poursuivre et d’atteindre sa famille dans le tome suivant. Et j’espère que ce qui arrive à Tristabelle ici sera également exploité dans le troisième et (snif) dernier tome.  Ce lien est très appréciable mais par contre il vous oblige à lire les romans dans l’ordre (mais croyez moi c’est loin d’être une torture !)
La fin… que dire de la fin. J’ai failli pleurer. Et si ! Alors que l’espoir montait peu à peu au fil des pages, que Tristabelle évoluait et que je sentais l’entourloupe… bim tout s’écroule. Honnêtement, en commençant le roman, vu l’absence d’empathie de Tristabelle, je ne m’attendais pas à ressentir autant de sentiments. J’ai été agréablement surprise, même si la tristesse fait parie desdits sentiments…
En conclusion, ce roman est un coup de cœur. Ma lecture a été délicieusement décalée et mordante. J’ai adoré du début à la fin et j’aime encore plus Tristabelle qu’avant. Je vais presque pouvoir rejoindre sa longue liste de soupirants ! On est loin des clichés et loin des intrigues qui sont devinées au bout de deux pages. J’ai été surprise, j’ai rigolé, j’ai tremblé, j’ai donc presque pleuré et j’ai été surtout emportée à 200% dans cet univers et dans la tête de Tristabelle. Encore un livre que je n’ai pas lu, mais vécu à part entière. Et encore un auteur francophone que je pourrais suivre les yeux fermés dans ses prochaines aventures éditoriales (surtout qu’il m’a parlé d’un projet avec un cannibale !)
Mention spéciale aux extraits des futurs tomes qui se trouvent à la fin de chaque roman et qui donnent encore plus envie de lire la suite ! Et aussi pour les couvertures sublimes *__*
Ma note : :star::star::star::star::star:💕

Chronique : Kayla Marchal T2 : L’ascension

Estelle Vagner
Éditions du Chat Noir
Urban Fantasy
19,90 €
350 pages
Après mon coup de cœur pour le premier tome (voir ma chronique) j’avais pris le 2ème tome aux Imaginales de 2017 et, avant de partir à l’édition 2018 j’avais décidé de le lire et savoir si je devais prendre le dernier tome de la trilogie. Vous voulez un indice ? J’ai acheté le troisième tome à l’autrice en mai dernier 😉

J’avoue avoir été un peu désorientée au début, d’autant que ça commence sur les chapeaux de roue. Je ne me souvenais pas de la fin du 1er tome. Du coup un petit rappel de l’épisode précédent n’aurait pas été de trop. Il y a une première partie qui est consacrée aux « Protecteurs » un clan de polymorphes où l’on retrouve notre héroïne Kayla qui doit se remettre de ses blessures, en compagnie de Jade. Cette partie ne m’a pas trop emballée. Je comprends l’idée de l’autrice avec cette partie, qui renforce le sentiment d’exclusion de notre héroïne. En effet, dans le 1er tome, Kayla était méprisée car elle ne parvenait pas à prendre sa forme animale et là on sait qu’elle est une polymorphe et elle est maintenant incapable de prendre sa deuxième forme. Néanmoins, le côté scolaire avec les cours, l’enfermement sous terre et les chamailleries de jeunes, je ne m’attendais pas à cela. Heureusement, cela ne constitue qu’une petite partie du roman.

Les événements se sont ensuite enchaînés, à grand renfort de révélations et rebondissements agrémentés de trahisons. Les aventures de Kayla étaient très intéressantes à suivre, car c’est une chouette fille auprès de qui il est facile de s’identifier. Elle est déterminée, courageuse et n’abandonne rien malgré les coups durs, le mépris général et le fait qu’elle doive toujours faire ses preuves.

Jeremiah s’avère plus fouillé et réfléchi qu’au premier abord. Il ne constitue pas le bête cliché du 2ème beau gosse pour créer un triangle amoureux. Encore une fois, l’autrice détourne les codes de ce genre pour nous proposer quelque chose qui, à mes yeux, est bien meilleur. Bon, on ne coupe quand même pas aux références nombreuses à sa beauté, heureusement que ce personnage sort ensuite de son rôle de juste beau-gosse-ténébreux. Je l’ai vraiment beaucoup plus apprécié ici.

Jade, déjà prometteuse dans le premier tome, se révèle de plus en plus. Son jeune âge disparaît totalement tant elle est mature et courageuse. C’est là aussi un personnage fort et terriblement attachant qui apporte une bonne dose d’humour et de fraîcheur. Parfois, c’était à se demander qui est l’héroïne… ce que Kayla se demande elle-aussi !

Max, mon coup de cœur du premier tome est le grand absent de la première partie ! On nous explique tout par la suite et c’est donc avec grand plaisir que nous le retrouvons plus tard. Autant j’avais beaucoup aimé sa relation avec Kayla dans le T1 qui se terminait avec beaucoup d’espoir, autant là, il me manquait quelque chose : cette complicité que Kayla a paradoxalement développée avec Jeremiah. Du coup, on a plus l’impression de vivre une copie de l’histoire d’amour qui se déroule dans leur vie antérieure plutôt qu’un réel amour entre ces deux personnages. J’attends donc de voir comment cela va évoluer dans le dernier livre même si la fin m’a laissé dubitative. Je n’ai jamais aimé les dramas où les héros/héroïnes prennent la même décision que Kayla. Moi je suis pour que chacun puisse décider de son destin. Donc, à voir !

En ce qui concerne l’histoire dans le passé avec la Déesse, nous en apprenons bien plus ici avec de nombreux retours dans le temps qui nous permettent, en même temps que Kayla, de mieux appréhender l’histoire des morphes et des polymorphes ainsi que les combats qui les opposent entre eux et aux humains. L’immersion est vraiment bonne.

Cette lecture a été très riche en émotions et en surprises. Malgré un début qui ne m’a pas passionné, la suite s’est révélée à la hauteur de mes attentes. J’ai donc très hâte d’enfin connaître le dénouement et voir quels rebondissements l’autrice nous réserve encore !

Ma note : :star::star::star::star::star-empty:

Chronique : La geste des exilés T2 Péché de sang

Bettina Nordet
Auteure francophone (voir la page facebook)
Chat Noir
Fantastique
19,90€
378 pages
J’avais lu le premier tome en 2016 qui avait récolté d’un 3,5/5 en dépit de quelques points qui m’avaient chiffonnée et que j’avais mis sur le compte du genre, à savoir la BitLit/urban fantasy qui est loin d’être mon genre de prédilection. Néanmoins j’avais passé un bon moment avec moult rebondissements. J’ai ensuite rencontré l’auteure aux Imaginales 2017, qui a été fort sympathique et m’a promis que le lecteur serait malmené.

Alors en effet j’ai été malmenée mais probablement pas dans le sens auquel l’auteure devait penser. J’ai été très déçue de ma lecture et je suis bien embêtée car devoir faire des chroniques mitigées est compliqué mais des chroniques où le négatif surpasse le positif, c’est encore plus dur.

Sachez d’abord que mes griefs ne relèvent pas du genre, j’ai passé outre le fait que tous les hommes rôdant autour de l’héroïne sont beaux, qu’ils n’ont d’yeux que pour elle, et l’appellent tous ma belle ou ma douce. C’est le code du genre, même si encore une fois, rien n’empêche de le briser. L’auteure est quand même allée trop loin à mon goût car tous les hommes que nous croisons veulent l’embrasser, se la taper/la violer, lui faire des gosses (sans son consentement). Sinon, c’est qu’ils sont gay ou veulent la tuer. Le trait est donc trop gros et clairement c’est fatiguant à la longue et peu crédible.

J’ai été extrêmement déçue car l’histoire part dans tous les sens, c’est fouillis, tout est prétexte à nous parler des torses nus des hommes du coin. On se retrouve dans un rectangle amoureux qui à mon sens n’est pas assez bien exploité du point de vue psychologique. L’auteure essaye de faire passer la pilule au travers des réactions de Jana et de sa « brigade de la morale bafouée » mais cela n’est pas assez convaincant à mon goût. Je n’ai pas vu d’intrigue mais des prétextes pour passer d’un homme à l’autre. Cela reste trop facile.

De plus, la qualité rédactionnelle n’était pas au rendez-vous. Trop de longueurs, trop de maladresses de premier roman (qui auraient été excusables dans un T1, pas dans un T2), des ficelles vraiment grosses… Alors oui, l’univers est très riche, il y a pleins de rebondissements et le background des personnages autour de l’héroïne se tient, mais les états d’âmes amoureux de Jana et les descriptions physiques des hommes se font au détriment de l’intrigue.

Le gros point noir de ce tome a été Jana, l’héroïne. Pourquoi, dire dès le départ que c’est un lieutenant de police si c’est pour la transformer en potiche ? Elle va bien tirer sur 2-3 méchants et faire une ou deux prises à mains nues à la fin mais pendant tout le reste, ses compétences et son expérience de flic ne servent à rien. Donc la femme indépendante et combattive qu’on semblait nous vendre n’existe pas ou tarde à apparaître. Encore, cela pouvait se comprendre dans le 1er tome où Jana était propulsée dans cette histoire comme un cheveu sur la soupe, mais à présent, elle a davantage d’expérience, elle a ses marques pour s’imposer un peu plus. Pourtant, elle sera passive durant quasiment tout le roman. Tout du long j’ai eu l’impression qu’on se jouait de moi, qu’on exagérait ses prouesses, sa beauté, ses répliques, son caractère, tout. Je n’ai pas compati une seule fois, ni n’ai été impressionnée par cette héroïne. Cela a même été tout le contraire.

Enfin, j’ai été très agacée par cette avalanche de notes de bas de pages qui sont utilisées de manière abusive. J’ai eu l’impression d’être prise pour une idiote quand on m’explique ce qu’est de l’iridium, un dingo ou le Mordor ! Ça en devenait ridicule et surtout ça alourdit inutilement la lecture. Les seules fois où c’était nécessaire concernaient les traductions de mots hébreux. Alors soit l’auteure assume ses comparaisons et considère que le lecteur, s’il ne connaît pas va aller se renseigner de son côté, soit elle limite ses comparaisons excessives et/ou ses explications. Sérieusement, même dans des bouquins de hard SF avec des notions hyper pointues il n’y a pas autant de notes (voire aucune) !

En conclusion, ce roman a été très décevant et même si je lis des chroniques du T3 qui font état d’une amélioration, voire d’explications sur ce rectangle amoureux qui se justifie, honnêtement cela se fera sans moi. Des explications finales et tardives ne pourront rattraper un traitement psychologique insuffisant dans les tomes précédents. Ce n’est clairement pas ce que j’attends en termes de lecture, ni ce que laissait entrevoir le premier tome. J’en suis la première désolée.

Ma note : :star::star-half::star-empty::star-empty::star-empty:

Bilan lecture 2017


 Livres lus en 2017


J’ai encore diminué mon nombre de livres lus cette année avec un total de 45 livres. Pourtant, je n’ai jamais eu l’impression de lire autant. Allez donc savoir ! L’année aura été assez inégale niveau rythme (à découvrir dans mon bilan écriture) et pauvres en réels coups de cœur. Néanmoins, j’ai eu de très bonnes lectures (seuls 3 romans m’ont déçue complètement), j’ai découvert de magnifiques plumes francophones (Ariel Holzl, Chloé Chevalier, Christelle Dabos) et j’ai mis à jour mes connaissances d’auteurs cultes (Neil Gaiman, David Brin, Barjavel, Guy Gavriel Kay). 

Cette année, la part belle revient à la Fantasy mais j’ai augmenté mon quota de livres SF et aussi de young adult/jeunesse, un genre qui me plaît assez même si je choisis mes livres avec parcimonie


Mes coups de cœurs 2017

Objectifs 2018 :

Mes petits bilans mensuels ont été un échec cette année. J’ai décidé, hors participation au « mois de » du blog Book en stock, de ne plus m’imposer de challenge. Je vais essayer d’alterner une lecture étrangère à une lecture francophone et aussi de me mettre davantage aux lectures en VO (car c’est bien beau de commander des Fairy Loot, il faut les lire ensuite !!)



Et sinon vous avez le détail genre par genre ci-dessous. Cliquez sur les photos pour avoir l’image en plus grand 🙂 Chacun de ces livres a été chroniqué au fil de l’année, vous pouvez retrouver la liste entière des livres lus ici.

Cliquez sur les images pour voir les couvertures en plus grand ^^


Science-Fiction/anticipation/dystopie


Je suis contente de mon bilan de cette année en SF car c’était presque toujours de gros pavés !




 Fantasy
Une braise sous la cendre a été l’une de mes révélations de l’année !


J’ai enfin terminé Eternité et j’ai fait une cure de Lionel Davoust ^^


 Fantastique/urban fantasy
Grosse déception pour Nosfera2, le reste a été un régal !



Young adult / jeunesse
Je me plais bien plus que je ne le pensais dans le young adult !


Thriller et anthologies

Un peu de diversité de temps à autres 😉

Chronique les soeurs Carmines T1 : le complot des corbeaux

Ariel Holzl
Auteur francophone, voir le site internet
Mnémos
Urban fantasy
17 €
270 pages
J’ai reçu ce roman pour « Le mois de », rendez-vous organisé par le blog Book en Stock tenu par Dup et Phooka. Pour en savoir plus sur « le mois de » dédié en décembre à Ariel Holzl, je vous invite à lire mon article de présentation ou bien à vous rendre directement sur leur blog 🙂 Ce roman a donc été envoyé par les éditions Mnémos, que je remercie chaleureusement, dans leur collection Naos.

Encore un nouvel auteur francophone découvert dans le cadre de ce rendez-vous mensuel. Encore une excellente lecture 😉 Non, non, je ne suis pas soudoyée pour apprécier les livres reçus dans le cadre de ce partenariat ! 

Nous découvrons dans ce court roman, trois sœurs : Merryvère, Tristabelle et Dolorine. Celles-ci vivent dans la ville de Grisaille, une ville 100% de fantasy urbaine. Je ne lis pas beaucoup de romans de ce genre mais c’était pile poil l’ambiance à laquelle je m’attendais. L’univers est suffisamment riche pour nous donner envie de mieux le connaitre et suffisamment détaillé sans entrer dans moult détails. Le roman est court et l’auteur va à l’essentiel sans pour autant oublier de mettre le lecteur dans l’ambiance. J’en ai donc su bien assez pour évoluer dans la ville et cerner très rapidement son fonctionnement. J’ai trouvé appréciable de ne pas avoir un pavé à lire ni un roman trop avare en descriptions axé sur l’action comme dans un certain nombre de young adult (pour rappel la collection Naos est destinée au jeune public).

Les trois sœurs sont très différentes les unes des autres et une fois n’est pas coutume, ce n’est pas l’héroïne principale de ce tome que j’ai préféré ici, qui est pourtant une jeune femme équilibrée, intelligente, douée et indépendante, mais bien sa grande sœur Tristabelle. Pourtant sur le papier, Tristabelle n’est pas le genre de personnages auxquels je m’attache car elle est très différente de moi : toujours sur son 31, snob, très attachée aux apparences, superficielle au premier regard, égocentrique, mondaine… bref, vous voyez le genre. Pourtant elle m’a fait rire durant ce roman ! Je ne sais pas si en vrai j’aurai aimé avoir une sœur pareille mais en tout cas ici je l’ai adoré. Elle est toujours à côté de la plaque, à se soucier de ses escarpins plutôt que du malfrat qui la menace avec son arme. Et c’est sans doute ce qui fait sa force car, j’en suis certaine, elle cache très bien son jeu. 

En deuxième position vient Dolorine, la petite sœur capable de voir les fantômes, toujours dans son petit monde et que personne n’écoute. Elle m’a d’emblée parut attachante et attendrissante. C’est un personnage clé dans l’histoire même si elle n’en a pas l’air au départ. Elle s’adresse au lecteur au travers de son journal intime, illustré par ses gribouillis d’enfant et sa naïveté rafraîchissante. Elle m’a beaucoup touchée car elle est à la fois innocente et mature. Mention spéciale pour monsieur Nyx, sa peluche qui m’a l’air d’être possédé par un drôle d’esprit…je brûle de curiosité à son égard.

N’allez pas croire que je n’ai pas aimé l’héroïne, Merry, qui se retrouve bien malgré elle embarquée dans un complot politique. J’ai été totalement transportée dans son aventure et j’ai beaucoup aimé la suivre. Elle est un peu le pilier de sa famille, la plus terre-à-terre et la plus courageuse aussi. Une belle alchimie règne entre ces sœurs, en dépit de petits conflits surtout entre Trista et Merry. 

L’histoire est intéressante et racontée essentiellement du point de vue de Merry avec des passages du journal intime de Dolorine qui permettent aussi de faire avancer l’intrigue. C’était d’ailleurs assez drôle de voir que Dolorine avait toutes les réponses pendant que Merry galérait à comprendre pourquoi l’univers entier lui tombait dessus.

L’écriture est fluide, agréable et avec cette qualité de langage propre à la maison d’édition. Le ton général est décalé, frais et contribue grandement à la réussite du roman. Nous avons de bons rebondissements tout du long du récit qui est bien rythmé et équilibré. Les révélations finales bouclent bien l’intrigue et se terminent sur un dernier revirement inattendu… en fait deux ! Le suspense était soutenable… sauf que l’auteur a ajouté un extrait du tome deux où Tristabelle est la narratrice (youhou !) et nous révèle un événement crucial sur l’avenir de Merry et là c’est une sacré bombe. Maintenant je suis frustrée de ne pas connaître la suite. La question est : est-ce que je demande le tome 2 pour Noël ou bien vais-je attendre les prochaines Imaginales pour essayer de voir l’auteur en même temps ? Le choix est cornélien. 

En conclusion c’est une excellente découverte autant pour la plume que pour l’histoire. Je ressors de ma lecture dépaysée, agréablement surprise et avec l’impression que je fais moi aussi partie de la famille Carmines. Je ne peux que vous conseiller ce roman vous ne serez pas déçu !Je ne suis pas passée loin du coup de cœur et à mon avis, ce sera pour le prochain tome

PS : Monsieur Nyx rules 😉

 
Ma note : :star::star::star::star::star:

Le mois d’Ariel Holzl sur Book en stock

Bonjour à tous,

Me revoilà pour participer au dernier « Mois de » de l’année sur le blog Book en Stock tenu par Dup et Phooka. Pour ce mois de Décembre, nous accueillons Ariel Holzl ^^

Pour l’occasion, j’ai reçu en partenariat avec les Editions Mnémos Le complot des corbeaux, le premier tome de sa série Les sœurs Carmine. Au moment où vous lisez cet article j’ai déjà lu ce roman et rédigé sa chronique. Je ne fais pas durer le suspense plus longtemps : j’ai adoré !

Voici le résumé de ce premier tome :
Merryvère Carmine est une monte-en-l’air, un oiseau de nuit qui court les toits et cambriole les manoirs pour gagner sa vie. Avec ses sœurs, Tristabelle et Dolorine, la jeune fille tente de survivre à Grisaille, une sinistre cité gothique où les mœurs sont plus que douteuses. On s’y trucide allègrement, surtout à l’heure du thé, et huit familles d’aristocrates aux dons surnaturels conspirent pour le trône.


Après un vol désastreux, voilà que Merry se retrouve mêlée à l’un de ces complots ! Désormais traquées, les Carmines vont devoir redoubler d’efforts pour échapper aux nécromants, vampires, savants fous et autres assassins qui hantent les rues…

N’hésitez pas à venir poser vos questions à l’auteur ^^ 

Pour suivre cet événement voici quelques liens :