Bilan lecture août 2016

 Science-Fiction

Blade Runner (P.K. Dick)
Prêté par le père d’Elyra 


J’ai vu le film il y a fort longtemps et à part l’allure des androïdes et l’ambiance sombre je ne me souviens de rien du tout. Il va falloir que je me le rematte ! 

Donc, grâce au père de ma co-rêveuse Elyra, j’ai pu lire ce grand classique. Cela faisait un moment que je n’avais pas relu ce que j’appelle la « vieille SF ». Je trouve ça toujours aussi hallucinant de voir à quel point les écrivains d’autrefois pensaient que nous aurions colonisé l’espace dans les années 2000. Déjà à l’époque ils savaient que le nucléaire et l’homme foutraient la merde et qu’on allait détruire notre planète. C’est assez flippant tout de même. 

 J’ai donc dû me réhabituer au style de l’époque : explications un peu brouillonnes, narration assez dépouillée pour les dialogues, ce qui fait qu’on s’y perd parfois, des personnages qui vont droit au but et ne laissent pas forcément le temps au lecteur de rassembler tous les éléments etc. Au-delà de ces aspects, j’ai passé un bon moment de lecture. Le héro Rick est attachant, on se met vite à sa place d’autant que sa mission est claire : tuer des androïdes, récolter la prime et s’acheter un animal. Ce roman est plus léger et drôle que ce que j’imaginais. L’auteur glisse en plus des références à ses confrères !

Les idées sont très riches et  je suis tombée dans quelques pièges au même titre que notre héros. Les éternelles questions sur l’aptitude ou non des robots/androïdes à posséder des sentiments, une âme, ou ici de l’empathie, reviennent sur le tapis mais sont toujours très intéressantes à mes yeux. Je pense avoir manqué de quelques éléments pour bien suivre la réflexion de l’auteur, en particulier pour la fin qui est assez abrupte. Mais je suis très contente d’avoir enfin pu découvrir ce roman et de me replonger enfin dans la SF !

 Fantasy

Le Puits des mémoires T1 : La traque (G. Katz), auteur français, voir la page facebook *Coup de cœur*
Voir ma chronique individuelle

Le thème de mon mini-challenge du mois ^^ était : lire un livre choisi par un(e) ami(e). J’ai demandé à ma co-rêveuse Elyra Carrousel




La peau des rêves T4 : l’aube des cendres (C. Bousquet), auteure française, voir le site
(Prêté par Elyra)

L’histoire d’Anja continue. On la retrouve alors qu’elle ouvre enfin les yeux sur le comportement abusif et manipulateur de Rain mais à quel prix ? Cette partie psychologique est bien traitée et, prise dans son ensemble, l’histoire d’Anja est très triste et avec une morale importante. Tout ceci est arrivé car Anja ne supportait pas sa nature de mutante. Il est donc question d’acceptation de soi et de ce qu’on est capable d’endurer pour renier sa propre personne. C’était vraiment intéressant. La fin est arrivée un peu trop vite, l’affrontement final, bien que beau et symbolique, est rapide. Mais le reste est bien fait donc ça compense. 

J’ai apprécié qu’Anja puisse tout de même goûter à un véritable amour, sincère et simple après toutes ses expériences désastreuses, j’aurais aimé en voir plus car j’ai trouvé cette partie touchante et pleine d’espoir. Je ne vous dis pas avec qui, gardons un peu de suspens.

En parallèle, nous avons toujours l’histoire de Najma, la conteuse. J’étais impatiente de la retrouver et de voir son évolution, notamment avec Iztan. J’ai été plutôt déçue car la fin reste trop ouverte et je n’ai pas vraiment eu l’impression de voir l’histoire avancer en comparaison du précédent tome. Certes, les conflits trouvent leur finalité mais j’attendais tellement plus ! 

Globalement j’ai beaucoup aimé cette saga plutôt méconnue. C’était très nostalgique, violent mais avec une touche de poésie. Il y avait beaucoup de ressentiment, de haine, de peur, de jugements mais aussi d’amour et de sacrifices au fil de ces quatre tomes. Le contexte post-apocalyptique est bien amené et même si je ne connaissais pas la plupart des références de l’auteure, elle a su rendre tout cela très réel en y plaçant des rappels du monde d’avant. Une belle réussit, en plus illustrée par la talentueuse Mélanie Delon. 





 Les aventuriers de la Mer T5 (R. Hobb)
*Coup de cœur pour la série*

Peu importe le temps qui sépare ma lecture entre deux tomes, je replonge toujours en quelques lignes dans ce superbe univers. Ce tome n’échappe pas à la règle : il est prenant et passionnant ! Et en plus, Brashen fait son grand retour, enfin 😉

On avance sur tous les fronts, les éléments se mettent bien plus en place, en particulier à Terrilville où l’ambiance devient électrique et où une partie des personnages s’associent pour remettre le Parangon à flots. Il se passe aussi des choses du côte du Désert des Pluies… je sens que ça prépare l’autre série de l’auteure (la Cité des Anciens).  Et puis il y a Kennit sur la Vivacia. Sacré Kennit, qui est plus manipulateur que jamais. Il sait comment s’y prendre pour mener les femmes par le bout du nez, ça c’est sûr ! Je l’aime bien mais j’ai hâte que ça se retourne contre lui XD   Sa relation avec Vivacia est très subtile ainsi que celle avec Hiémain. 

Ma plus grande surprise a été de voir que Malta prend enfin un peu de plomb dans le crâne. C’est bien amené mais bon sang, elle m’aura fait suer pendant 4 tomes la greluche. Enfin, ne vendons pas la peau de l’ours avant de l’avoir tué... elle a les moyens de nous emmerder jusqu’au bout ! 


Le vrai régal c’est bien sûr de voir Brashen et Althea se tourner autour sans se l’avouer 😉 C’est un peu frustrant car ils sont aussi butés l’un que l’autre alors que tout lecteur sait déjà comment ça va finir ! 

Bref, je me retiens de ne pas acheter la suite mais ça ne va pas tarder ! Il me reste encore 4 tomes *____*   Oui bon, entre le moment où j’ai écris cette chronique et la publication, j’ai acheté les tomes 6 et 7 :p Donc il n’en reste plus que deux !

 

Fantastique

Animae T4 : le rire de la hyène (R. Dambre), auteure française, voir la page facebook 
(Prêté par Sedenta)

Voici enfin le dernier tome de cette sympathique série 🙂 On retrouve le même schéma narratif que les précédents tomes, c’est-à-dire une partie avec les aventures de Lou à la DCRI (renseignements Français) et une partie sur l’enquête de fond des Daërwolfs face à leurs grands ennemis les Chalcrocs. Je parle de parties mais en fait les deux s’entremêlent au fil du roman, ce qui est très appréciable et rend le tout très fluide. 

Nous avons donc le fin mot sur le groupe de Chalcroc auquel Lou est confrontée depuis le premier tome. L’intrigue était intéressante et se tenait bien sur l’ensemble de la saga, nous induisant parfois en erreur au même titre que les personnages. 

Les personnages sont toujours aussi drôles, touchants et sympathiques à suivre. Personnellement mes préférés restent Benjamin et Camille dont la personnalité était vraiment géniale. J’ai adoré le fait que Camille soit trouillard alors que son père est un lion, donc symbole de courage et de force. Il a bien évolué au fil des tomes et je suis toujours impressionné par sa faculté de passer inaperçu… normal pour un caméléon. 

Je suis par contre un peu frustrée de ne pas avoir eu plus de détails sur la vie amoureuse de Benjamin/Corentin… c’est mon syndrome personnage secondaire ça car je l’ai préféré au héros, Joshua qui est certes très sympa mais trop parfait pour moi et trop surprotecteur (quoique, il a parfois déteint sur Benjamin). Bref, Roxane, si tu veux faire un spinoff sur Benjamin/Corentin moi je dis OUI !

En conclusion une saga rafraîchissante, très agréable, drôle, sans prise de tête avec une vraie richesse en termes de personnages et d’univers. Je vous la conseille vraiment !


Chronique : Animae T4 Le rire de la hyène


Roxane Dambre
Auteure francophone (voir la page facebook)
Le Livre de Poche
Fantastique
7,60€
475 pages
(Prêté par Sedenta)

Voici enfin le dernier tome de cette sympathique série 🙂 On retrouve le même schéma narratif que les précédents tomes, c’est-à-dire une partie avec les aventures de Lou à la DCRI (renseignements Français) et une partie sur l’enquête de fond des Daërwolfs face à leurs grands ennemis les Chalcrocs. Je parle de parties mais en fait les deux s’entremêlent au fil du roman, ce qui est très appréciable et rend le tout très fluide.

Nous avons donc le fin mot sur le groupe de Chalcroc auquel Lou est confrontée depuis le premier tome. L’intrigue était intéressante et se tenait bien sur l’ensemble de la saga, nous induisant parfois en erreur au même titre que les personnages.

Les personnages sont toujours aussi drôles, touchants et sympathiques à suivre. Personnellement mes préférés restent Benjamin et Camille dont la personnalité était vraiment géniale. J’ai adoré le fait que Camille soit trouillard alors que son père est un lion, donc symbole de courage et de force. Il a bien évolué au fil des tomes et je suis toujours impressionné par sa faculté de passer inaperçu… normal pour un caméléon.

Je suis par contre un peu frustrée de ne pas avoir eu plus de détails sur la vie amoureuse de Benjamin/Corentin… c’est mon syndrome personnage secondaire ça car je l’ai préféré au héros, Joshua qui est certes très sympa mais trop parfait pour moi et trop surprotecteur (quoique, il a parfois déteint sur Benjamin). Bref, Roxane, si tu veux faire un spinoff sur Benjamin/Corentin moi je dis OUI !

En conclusion une saga rafraîchissante, très agréable, drôle, sans prise de tête avec une vraie richesse en termes de personnages et d’univers. Je vous la conseille vraiment !

Ma note :  :star::star::star::star::star-empty:

Chronique : les aventuriers de la mer T5 Prisons d’eau et de bois


Robin Hobb
J’ai Lu
Fantasy
7,20 €
316 pages
Peu importe le temps qui sépare ma lecture entre deux tomes, je replonge toujours en quelques lignes dans ce superbe univers. Ce tome n’échappe pas à la règle : il est prenant et passionnant ! Et en plus, Brashen fait son grand retour, enfin 😉
On avance sur tous les fronts, les éléments se mettent bien plus en place, en particulier à Terrilville où l’ambiance devient électrique et où une partie des personnages s’associent pour remettre le Parangon à flots. Il se passe aussi des choses du côte du Désert des Pluies… je sens que ça prépare l’autre série de l’auteure (la Cité des Anciens).  Et puis il y a Kennit sur la Vivacia. Sacré Kennit, qui est plus manipulateur que jamais. Il sait comment s’y prendre pour mener les femmes par le bout du nez, ça c’est sûr ! Je l’aime bien mais j’ai hâte que ça se retourne contre lui XD   Sa relation avec Vivacia est très subtile ainsi que celle avec Hiémain. 
Ma plus grande surprise a été de voir que Malta prend enfin un peu de plomb dans le crâne. C’est bien amené mais bon sang, elle m’aura fait suer pendant 4 tomes la greluche. Enfin, ne vendons pas la peau de l’ours avant de l’avoir tué… elle a les moyens de nous emmerder jusqu’au bout ! 
Le vrai régal c’est bien sûr de voir Brashen et Althea se tourner autour sans se l’avouer 😉 C’est un peu frustrant car ils sont aussi butés l’un que l’autre alors que tout lecteur sait déjà comment ça va finir ! 
Ma note : :star::star::star::star::star:💕

 


Chronique : le Puits des mémoires T1 La traque

Mini-challenge du mois d’août : lire un livre choisi par une amie, en l’occurrence ma co-rêveuse Elyra Carrousel ^^

Gabriel Katz
Auteur francophone (voir la page facebook)
Pocket
Fantasy
6,95€
381 pages
J’ai acheté ce premier tome puis le second presque en suivant, puis Aeternia sans encore avoir lu une ligne de Gabriel Katz. Quand je lui en ai parlé lors du Salon Fantastique il en a bien ri. Mais après avoir lu Aeternia (voir mon bilan lecture de juillet), j’étais confiante dans mon choix.
Alors que vous dire ? Aeternia avait été très bon mais n’a pas été un coup de cœur. Ce 1er tome du Puits des mémoire est lui un gros coup de cœur !
L’écriture est fluide et agréable. J’ai été happée en quelques pages par une lecture passionnante. J’ai été surprise de retrouver l’univers d’Aeternia… mais en fait c’est l’inverse puisque le Puits des mémoires est sorti avant. Bref, c’était un peu comme de revenir à la maison 😉
J’ai beaucoup aimé les trois héros amnésiques qui ont choisi pour nom : Nils, Karib et Olen. Chacun a sa propre personnalité, en dépit du trou de mémoire et ses propres compétences. Sans surprise, c’est l’ermite taiseux et viril qui a eu ma préférence, alias Nils 😉 On ne se refait pas, que voulez-vous. Les deux autres sont très sympathiques et attachants. Olen est drôle et agréable mais son côté cœur d’artichaut qui tombe amoureux à chaque coin de rue m’a moins touchée que Karib et ses états d’âmes.
J’ai apprécié de suivre ces personnages et d’apprendre en même temps qu’eux leur identité au fil des pages, via les rumeurs ou les discussions de ceux qui les traquent. On se demande même ce qui est vrai ou non dans ces informations. En tout cas, cette manière de découvrir le passé de nos héros est passionnante et nous réserve des rebondissements.
L’intrigue, les personnages, le monde, tout est vraiment riche et bien pensé. On s’attache au trio, on espère vraiment qu’ils vont s’en sortir et rester ensemble même si l’étau se resserre. Les poursuivants sont intrigants, en particulier leur chef, l’albinos fils de la lune qu’on devrait mieux découvrir dans le prochain tome d’après le titre. Les personnages secondaires sont aussi fouillés, j’ai particulièrement aimé la reine folle et bien sûr le fait qu’on a mes amis les nécromanciens.
Le roman entier est rempli d’hypothèses, d’espérance, d’humour noir ou drôle, de violence, d’injustice et de fantasy épique. Bref, je me suis régalée et pas ennuyée une seule seconde. Je lirai la suite avant la fin de l’année, c’est sûr et certain !
Ma note:star::star::star::star::star:💕

Chronique : La peau des rêves T4 L’aube des cendres

Charlotte Bousquet
Auteure francophone (voir le site)
L’Archipel
Jeunesse
15,95€
245 pages

 (Prêté par Elyra)

L’histoire d’Anja continue. On la retrouve alors qu’elle ouvre enfin les yeux sur le comportement abusif et manipulateur de Rain mais à quel prix ? Cette partie psychologique est bien traitée et, prise dans son ensemble, l’histoire d’Anja est très triste et avec une morale importante. Tout ceci est arrivé car Anja ne supportait pas sa nature de mutante. Il est donc question d’acceptation de soi et de ce qu’on est capable d’endurer pour renier sa propre personne. C’était vraiment intéressant. 
La fin est arrivée un peu trop vite, l’affrontement final, bien que beau et symbolique, est rapide. Mais le reste est bien fait donc ça compense. J’ai apprécié qu’Anja puisse tout de même goûter à un véritable amour, sincère et simple après toutes ses expériences désastreuses, j’aurais aimé en voir plus car j’ai trouvé cette partie touchante et pleine d’espoir. Je ne vous dis pas avec qui, gardons un peu de suspens.En parallèle, nous avons toujours l’histoire de Najma, la conteuse. J’étais impatiente de la retrouver et de voir son évolution, notamment avec Iztan. 
J’ai été plutôt déçue car la fin reste trop ouverte et je n’ai pas vraiment eu l’impression de voir l’histoire avancer en comparaison du précédent tome. Certes, les conflits trouvent leur finalité mais j’attendais tellement plus ! Globalement j’ai beaucoup aimé cette saga plutôt méconnue. C’était très nostalgique, violent mais avec une touche de poésie. Il y avait beaucoup de ressentiment, de haine, de peur, de jugements mais aussi d’amour et de sacrifices au fil de ces quatre tomes. 
Le contexte post-apocalyptique est bien amené et même si je ne connaissais pas la plupart des références de l’auteure, elle a su rendre tout cela très réel en y plaçant des rappels du monde d’avant. Une belle réussit, en plus illustrée par la talentueuse Mélanie Delon.
Ma note:star::star::star::star-empty::star-empty:

Bilan mi-parcours du challenge de l’été

Nous sommes le 09 août 2016 et cela correspond à peu près à la moitié du Challenge de l’été 🙂 

Pour rappel, les règles de ce challenge initié par les Petits Mots de Saefiel ainsi que ma PAL dédiée sont ici
Je visais à la base le Trophée du surfeur livresque, soit 20 livres. Nous sommes à mi-parcours et j’ai lu… 10 livres, ce qui correspond pile à la moitié ! Je n’ai pas pu beaucoup lire en juin et juillet mais le mois d’août s’annonce plus propice à la lecture ! Pour septembre… je vais partir en voyage et aurai donc de longues heures de transport mais une fois sur place je ne pense pas lire beaucoup. 

Je mise plutôt sur ce fameux mois d’août et j’envisage d’intervertir mes mini-challenges de septembre (lire un livre > 500p) et novembre (Spécial numérique ! Lire au moins 2 ebook.) sinon ce ne sera pas jouable. D’autant qu’à mon retour j’aurai au taquet de boulot.

Donc, qu’ai-je lu jusqu’à présent : 

J’ai lu surtout du francophone et c’était du très bon 🙂 J’ai terminé une série (L’héritage du serpent), lu un seul texte en numérique (La Bonne aventure) et commencé trois séries pour voir si j’achète la suite (Pacte obscur, Aeternia et Le puits des mémoires). 

Je suis plutôt satisfaite et j’ai suffisamment de choix pour ne pas me sentir bloquée ou forcée ^^ 

Rendez-vous fin septembre pour le bilan final et voir si oui ou non j’ai tenu mon pari 😉 

   
 

Chronique : Blade runner

Philip K. Dick
J’ai Lu
Science-Fiction
6€
283 pages
Prêté par le père d’Elyra 

J’ai vu le film il y a fort longtemps et à part l’allure des androïdes et l’ambiance sombre je ne me souviens de rien du tout. Il va falloir que je me le rematte !

Donc, grâce au père de ma co-rêveuse Elyra, j’ai pu lire ce grand classique. Cela faisait un moment que je n’avais pas relu ce que j’appelle la « vieille SF ». Je trouve ça toujours aussi hallucinant de voir à quel point les écrivains d’autrefois pensaient que nous aurions colonisé l’espace dans les années 2000. Déjà à l’époque ils savaient que le nucléaire et l’homme foutraient la merde et qu’on allait détruire notre planète. C’est assez flippant tout de même.

J’ai donc dû me réhabituer au style de l’époque : explications un peu brouillonnes, narration assez dépouillée pour les dialogues, ce qui fait qu’on s’y perd parfois, des personnages qui vont droit au but et ne laissent pas forcément le temps au lecteur de rassembler tous les éléments etc. Au-delà de ces aspects, j’ai passé un bon moment de lecture. Le héro Rick est attachant, on se met vite à sa place d’autant que sa mission est claire : tuer des androïdes, récolter la prime et s’acheter un animal. Ce roman est plus léger et drôle que ce que j’imaginais. L’auteur glisse en plus des références à ses confrères !

Les idées sont très riches et  je suis tombée dans quelques pièges au même titre que notre héros. Les éternelles questions sur l’aptitude ou non des robots/androïdes à posséder des sentiments, une âme, ou ici de l’empathie, reviennent sur le tapis mais sont toujours très intéressantes à mes yeux. Je pense avoir manqué de quelques éléments pour bien suivre la réflexion de l’auteur, en particulier pour la fin qui est assez abrupte. Mais je suis très contente d’avoir enfin pu découvrir ce roman et de me replonger enfin dans la SF !

 
Ma note : :star::star::star::star-half::star-empty:

Bilan lecture Juillet 2016

Lectures du mini-challenge inspiré du blog des Petits mots de Saefiel
Le thème de mon mini-challenge du mois ^^ était : lire un livre dont vous avez choisi la couleur de couverture. Les internautes ont choisi pour moi : noir, rouge, bleu, rose et violet ^^

Fantastique

Les larmes rouges T1.2 : rémanences (G. Caldera), auteure française, voir le site
J’avais eu un véritable coup de cœur pour le T1.1 donc j’avais hâte de connaître la suite. 

On retrouve donc Cornélia et Henri. Cornélia continue de rêver de sa vie passée et c’est toujours très intéressant de découvrir cette histoire parallèle ainsi que la menace qui pèse sur la jeune fille. Dans ce tome néanmoins, Cornélia m’a moins touchée car elle ne cesse de changer d’avis… sauf qu’au final elle s’en rend compte et assume son caractère fluctuant donc je ne lui en ai pas tenu rigueur. On oublié vite qu’elle n’a que 19 ans aussi… J’ai aussi parfois eu envie de la secouer, surtout quand, encore une fois, tout le monde s’acharne à vouloir lui dicter sa conduite.Les révélations sur son passé sont surprenantes et la contradiction entre son personnage du passé et celui du présent sont très intéressantes.
À l’inverse, j’ai eu plus de compassion pour Henri dans ce tome-ci. Il est davantage mis en avant et on en apprend bien plus sur lui. Il a décidément beaucoup de patience et parfois bien plus d’humanité que Cornélia ! J’espère que notre héroïne ne le fera plus tourner en bourrique car il mérite un peu de bonheur ce brave vieux vampire !  

Par contre, tout au long de ma lecture je me suis demandée si mes impressions auraient été les mêmes si j’avais lu les autres versions semi-poches/collectors, où les tomes ne sont pas sous-découpés. Peut-être aurais-je vu les personnages différemment ? Allez savoir, maintenant il est trop tard mais c’est un élément à prendre en compte dans mon avis car cette coupure a peut-être joué sur mes perceptions.

Les révélations à la fin du roman m’ont rendue très curieuse sur la poursuite de l’histoire ! Nous avons eu droit à un aperçu de la vie vampirique, une vie figée dans le passé et les déviances des suceurs de sang. C‘était un mélange des visions romantiques des vampires avec les bals, les jolies robes, les coutumes d’antan… et les besoins de sang et les accès de violence de ces créatures.  
La plume de Georgia est toujours un régal : belle, fluide, envoutante. On passe du merveilleux au sanglant avec un vrai délice.
Ma seule déception : que la suite ne soit pas encore sortie ! J’espère que J’ai Lu va sortir les autres tomes en poche, sinon je suis bonne pour une collection dépareillée !  


A un sanglot de moi tu reposes (M. Guibé), auteur français, voir la page facebook  

Un très joli recueil de nouvelles où la mélancolie, la poésie, l’amour, l’amitié, le tragique et l’espoir se côtoient. Dans le lot, j’en connaissais déjà une, publiée dans Quintessence hiémale et c’était une de mes préférées donc j’ai pris du plaisir à la redécouvrir. 

La plume de Mathieu est toujours aussi belle, fluide, capable de transmettre de belles émotions, passant de la beauté la plus pure au destin le plus tragique. C’est très étrange car dans chaque nouvelle, l’espoir et le tragique sont imbriqués et j’en ressors avec une double sensation de tristesse et d’allégresse. Au détour des 12 nouvelles, l’auteur nous conte les histoires d’hommes et de femmes malades, parfois condamnés ou frappés de handicap, endeuillés ou maudits. 

Impossible de ne pas trouver une histoire qui va vous faire sourire (Arc-en-ciel en braille), vous attrister (Dans l’ombre d’un géant), vous percuter (Pour le gain d’une épitaphe), vous faire rêver (Princesse des glaces), vous surprendre (L’ennemi dans la glace) ou vous inciter à la réflexion (Bug humain). Vous serez touchés, soyez-en sûrs, d’autant plus quand les fins sont empreintes d’une poésie tragique mais magnifique (Lis-moi). Certaines nouvelles se situent dans les mondes de l’imaginaire et d’autres sont cruellement réalistes et d’actualité (Un train pour l’éternité). 

En bref, impossible d’être indifférent à ce recueil fort en émotion set en questionnements sur notre façon de percevoir le monde. Vraiment, c’est un très beau recueil.

La geste des exilés T1 : pacte obscur (B. Nordet), auteur français, voir la page facebook
 

La Bit-Lit n’est pas vraiment mon genre préféré mais parfois, je me laisse tenter, surtout quand je sais que la maison d’éditions (en l’occurrence le Chat Noir) est de qualité. J’avais eu un coup de cœur pour Exil, une autre série Bit-Lit, et la Geste des Exilés me tentait depuis un moment. J’ai donc franchi le pas.

Globalement c’est une histoire très sympa, avec un background qui sort de l’ordinaire, une héroïne attachante et courageuse à qui on s’identifie bien. On peut dire qu’on en a pour notre argent car franchement l’auteure ne lésine pas sur les rebondissements, j’ai eu l’impression de vivre plusieurs histoires en une tant il se passe de choses. Cette foultitude d’aventures à la suite ne nuit pas sur la compréhension et chacune est bien développée. 
Jana est donc un personnage vraiment chouette à suivre, même si elle ne semble pas vraiment apprendre de ses erreurs naïves. Mon personnage préféré reste Kell ! Très riche, très intéressant et j’espère qu’il sera encore plus traité par la suite. Mais je suis inquiète car en fait il a 2 personnalités et j’ai largement préféré la « méchante » alors j’espère que ce sera la dominante !

La plume est jolie, fluide, c’était difficile pour moi de m’arrêter à la fin de la pause déjeuner 😉 C’est très prenant et rafraîchissant. 

Sans surprise, mes seuls bémols concernent les clichés du genre avec en particulier l’avalanche de beaux gosses autour de l’héroïne. Certes c’est toujours agréable mais bon on a toujours l’impression qu’elle est la 5ème merveille du monde et que tous veulent la séduire. Les pensées de Jana sont aussi parfois un peu trop exagérées avec des comparaisons tirées par les cheveux.

Mais bon comme je vous le dis, ce sont les codes de la Bit-Lit, sauf que on peut y couper sans trahir le genre non plus. Ceci dit, l’auteure m’a bluffée avec des rebondissements vraiment inattendus ! J’ai compris certains pièges facilement mais pour beaucoup, je ne les ai pas vus venir ! 

J’ai donc quand même beaucoup aimé ma lecture et je suis très curieuse de voir comment tout va se goupiller pour la suite. Je pense d’ailleurs ne pas attendre trop longtemps pour me procurer le tom 2 (tant pis pour ma PAL déjà gigantesque !). 
Je vous conseille cette série pour son originalité, son background fouillé et ses personnages sympathiques.
Rêve (Dana B. Chalys), auteure française, voir le site
J’avais bêta-lu ce roman et je l’avais déjà adoré à l’époque. C’est une très belle novella sur l’acceptation de soi et du handicap. On y parle de sentiments, de renoncement, d’espoir et de magie. 

Maxime le héros m’a brisé le cœur. Comment rester insensible à sa douleur et au courage dont il fait preuve ? Impossible de ne pas se demander ce qu’on ferait à sa place. Sa mère aussi a toute ma sympathie, elle reste forte mais on ressent sa détresse. Elle se retrouve démunie, sans savoir comment aider son fils. Le denier personnage, Rhys était tout aussi attachant.
Je ne suis d’habitude pas très friande des M/M car j’ai du mal à m’identifier aux personnages et me plonger dans la romance mais Dana B. Chalys est l’une des rares à me faire mentir.  Elle sait mettre en avant l’empathie et les sentiments ce permet cette identification. Ses personnages sont humains avant tout et c’est ce que j’aime avec sa plume.

Cette histoire est très belle, c’est une ode à l’espoir et au rêve, avec une touche de fantastique ancrée localement (sud-ouest), servie par une plume fluide et agréable. A lire absolument !


Dans les veines (M. Caussarieu), auteure française, voir la page Facebook
*Coup de cœur*  

Vu les critiques autour de ce roman, mon coup de cœur n’est pas une surprise !

J’ai découvert la plume de Morgane Caussarieu dans Black Mambo où elle avait livré une novella sanglante sur la NouvelleOrléans. J’attendais avec impatience de pouvoir plonger dans son univers vampirique où « les gentils vampires n’existent pas ». 

La plume, tout d’abord, est crue, gore, sans pitié mais elle reste très agréable à la lecture. L’auteure n’en fait pas trop, elle sait très bien doser son vocabulaire en fonction des personnages. Un vrai régal. Les personnages justement sont un vrai point fort. Ils sont riches, différents et bien fouillés. Même ceux qui ne font que de brèves apparitions et qui vont mourir deux pages plus loin sont construits de telle manière que le lecteur ne peut pas pressentir que c’est un personnage éphémère. Le roman se déroule en plus à Bordeaux, et l’auteure étant originaire des Landes, l’ancrage local est d’autant mieux dépeint (et parlant pour moi !).

Les 4 vampires Gabriel, Damian, Seiko et JF sont chacun très intéressant à leur manière. Ils abordent leur malédiction vampirique différemment mais tous ont un petit quelque chose qui les rend attachants. On les comprend. Entre malêtre et besoin d’amour, tous ont une peur viscérale de la solitude en fin de compte. En outre, on a pour chacun d’eux un petit passage sur leur passé et leur transformation ce qui contribue à les étoffer un peu plus.
Parmi les humains, j’ai eu beaucoup d’empathie pour Lily. C’est une pauvre gosse paumée qui a eu la vie dure. Elle reste censée durant tout le roman, ce n’est pas la cruche de service, ni la badass. C’est juste une adolescente normale (enfin sauf ce qui concerne sa vie familiale…). Baron, le flic et son père est un paradoxe en soit car on se met à sa place, on l’aime bien… sauf qu’en parallèle on sait que c’est un sale type et même si c’est un monstre et qu’il est impossible de cautionner ses actes, on en vient à se demander s’il mérite une telle fin pour autant.

Personne n’est épargné dans ce roman. Personne. La fin m’a bien marquée. Elle est sanglante et triste pour les personnages auxquels on s’est attaché. L’un d’entre eux justement est torturé et je peux vous dire que ça vous retourne l’estomac tant cela paraît réel. Autant vous dire que je vais très bientôt craquer pour Je suis ton ombre un autre roman de l’auteure.

Bref, si vous aimez les romans durs, sanglants et sans pitié, je vous le conseille absolument. Par contre, âmes sensibles, passez vraiment votre chemin !

Chronique : Dans les veines


Lecture du mini-challenge inspiré du blog des Petits mots de Saefiel!
Le thème de mon mini-challenge du mois ^^ était : lire un livre dont vous avez choisi la couleur de couverture. Les internautes ont choisi pour moi : noir, rouge, bleu, rose et violet ^^
 
Morgane Caussarieu
Auteure francophone (voir le site)
Hélios
Fantastique
10,90€
442 pages

 

J’ai découvert la plume de Morgane Caussarieu dans Black Mambo où elle avait livré une novella sanglante sur la Nouvelle-Orléans. J’attendais avec impatience de pouvoir plonger dans son univers vampirique où « les gentils vampires n’existent pas ». 
La plume, tout d’abord, est crue, gore, sans pitié mais elle reste très agréable à la lecture. L’auteure n’en fait pas trop, elle sait très bien doser son vocabulaire en fonction des personnages. Un vrai régal. Les personnages justement sont un vrai point fort. Ils sont riches, différents et bien fouillés. Même ceux qui ne font que de brèves apparitions et qui vont mourir deux pages plus loin sont construits de telle manière que le lecteur ne peut pas pressentir que c’est un personnage éphémère. Le roman se déroule en plus à Bordeaux, et l’auteure étant originaire des Landes, l’ancrage local est d’autant mieux dépeint (et parlant pour moi !).
Les 4 vampires Gabriel, Damian, Seiko et JF sont chacun très intéressant à leur manière. Ils abordent leur malédiction vampirique différemment mais tous ont un petit quelque chose qui les rend attachants. On les comprend. Entre malêtre et besoin d’amour, tous ont une peur viscérale de la solitude en fin de compte. En outre, on a pour chacun d’eux un petit passage sur leur passé et leur transformation ce qui contribue à les étoffer un peu plus.
Parmi les humains, j’ai eu beaucoup d’empathie pour Lily. C’est une pauvre gosse paumée qui a eu la vie dure. Elle reste censée durant tout le roman, ce n’est pas la cruche de service, ni la badass. C’est juste une adolescente normale (enfin sauf ce qui concerne sa vie familiale…). Baron, le flic et son père est un paradoxe en soit car on se met à sa place, on l’aime bien… sauf qu’en parallèle on sait que c’est un sale type et même si c’est un monstre et qu’il est impossible de cautionner ses actes, on en vient à se demander s’il mérite une telle fin pour autant.
Personne n’est épargné dans ce roman. Personne. La fin m’a bien marquée. Elle est sanglante et triste pour les personnages auxquels on s’est attaché. L’un d’entre eux justement est torturé et je peux vous dire que ça vous retourne l’estomac tant cela paraît réel. Autant vous dire que je vais très bientôt craquer pour Je suis ton ombre un autre roman de l’auteure.
Bref, si vous aimez les romans durs, sanglants et sans pitié, je vous le conseille absolument. Par contre, âmes sensibles, passez vraiment votre chemin !
Ma note:star::star::star::star::star:💕

Chronique : Rêve


Lecture du mini-challenge inspiré du blog des Petits mots de Saefiel!
Le thème de mon mini-challenge du mois ^^ était : lire un livre dont vous avez choisi la couleur de couverture. Les internautes ont choisi pour moi : noir, rouge, bleu, rose et violet ^^

Dana B. Chalys
Auteure francophone (voir le site)
Auto-édition
Fantastique
5€
132 pages
J’avais bêta-lu ce roman et je l’avais déjà adoré à l’époque. C’est une très belle novella sur l’acceptation de soi et du handicap. On y parle de sentiments, de renoncement, d’espoir et de magie.
Maxime le héros m’a brisé le cœur. Comment rester insensible à sa douleur et au courage dont il fait preuve ? Impossible de ne pas se demander ce qu’on ferait à sa place. Sa mère aussi a toute ma sympathie, elle reste forte mais on ressent sa détresse. Elle se retrouve démunie, sans savoir comment aider son fils. Le denier personnage, Rhys était tout aussi attachant.
Je ne suis d’habitude pas très friande des M/M car j’ai du mal à m’identifier aux personnages et me plonger dans la romance mais Dana B. Chalys est l’une des rares à me faire mentir.  Elle sait mettre en avant l’empathie et les sentiments ce permet cette identification. Ses personnages sont humains avant tout et c’est ce que j’aime avec sa plume.
Cette histoire est très belle, c’est une ode à l’espoir et au rêve, avec une touche de fantastique ancrée localement (sud-ouest), servie par une plume fluide et agréable.
A lire absolument !
Ma note :  :star::star::star::star::star: