Chronique : Apostasie

Vincent Tassy
Auteur francophone, voir la page facebook
Editions du Chat Noir
Fantastique
19,90€
333 pages
J’ai découvert la plume de Vincent Tassy dans l’anthologie du Chat Noir de l’an dernier, Âme ténébreuse, cœur lumineux et j’avais beaucoup aimé sa nouvelle. J’avais déjà acheté son roman, Apostasie car… hé bien regardez la couverture, s’il vous faut une autre raison, moi non 😉 J’ai donc embarqué ce livre pour mon voyage aux Imaginales. J’avais en tout 16h de train, j’allais bien trouver le temps de le lire. C’était sans compter mon corps, ce traître, qui a décidé que trop c’est trop. Je n’étais donc pas dans les meilleures dispositions pour le début du roman, qui en plus est assez nébuleux, mais j’y suis revenue à la fin de ma lecture et tout est devenu limpide. 

Nous découvrons donc Anthelme, un jeune homme qui décide de tout quitter et se retrouve en ermite dans une étrange forêt mystique. Le roman est découpé en plusieurs parties, cette première où Anthelme est dans sa forêt et va faire la rencontre d’Alvaron puis d’Aphelion, j’y suis restée un peu extérieure. En revanche, l’histoire d’Apostasie que nous raconte Aphelion, je l’ai adorée. Pour tout vous dire, Anthelme nous raconte son histoire, dans laquelle Aphelion lui raconte l’histoire d’Apostasie où des personnages, dont l’étrange Ambrosius, nous content leurs histoires. Il y a donc une succession de récits enchâssés que j’ai trouvée très intéressante et je n’ai été perdue à aucun moment. 

J’ai donc beaucoup aimé la partie sur Apostasie et sa mère, Lavinia. C’était une histoire profondément triste. Lavinia est en réalité un personnage fouillé, plus complexe qu’il n’y paraît et pour qui j’ai développé une grande empathie et sympathie. Elle ne voulait qu’aimer son roi et son histoire se révèle tragique. Grâce à elle, nous rencontrons Ambrosius et ses « vermines », qui vont nous plonger dans le mythe vampirique. L’auteur a une approche d’abord magique, mystique, puis au fil des siècles, la mélancolie prend place. J’ai beaucoup aimé cette vision du vampire. L’histoire de ces vampires est envoûtante et nostalgique. J’ai partagé la tristesse qui enveloppe ce groupe de personnalités étranges, décalées et solitaires.

Après le récit d’Apostasie, un bouleversement vient tout chambouler. J’ai été autant choquée que notre héros, attristée aussi. Tout s’effondre et Aphelion nous révèle son véritable visage. J’ai beaucoup aimé ce revirement et tout ce qui suit. Certains passages obscurs du début du roman prennent alors tout leur sens. La fin est aussi belle que triste et m’a tout à fait convenue. 

Globalement, la plume est poétique, mélancolique, d’une beauté morbide, envoûtante aussi. Mon immersion dans l’histoire d’Apostasie était totale et j’en ressors avec une étrange impression de tristesse mêlée de rêve et de beauté. En tout cas j’ai passé un très bon moment et je vais guetter les prochaines sorties de l’auteur ^^


  

*Cette lecture entre dans le cadre de mon mini-challenge du mois de mai : Lectures en préparation des Imaginales
Ma note : :star::star::star::star::star-half:

*Cette lecture participe au challenge PIF avec l’option des petites maisons d’édition

Chronique : Port d’Âmes

Lionel Davoust
Auteur francophone, voir le site
Editions Critic
Fantasy
23€
531 pages
Je retrouve enfin la plume de Lionel Davoust, cette fois dans son univers Evanégyre qui est de la fantasy pure et dure, à l’inverse de sa trilogie Leviathan que j’avais tant aimée. 

Port d’Âmes est un roman riche, avec une histoire et une mythologie propre que l’on ne fait qu’effleurer car l’univers d’Evanégyre est extrêmement vaste et j’ai hâte de me plonger sur les autres romans qui s’y déroulent à différentes époques afin de mieux le cerner. 

Dans ce roman, nous suivons Rhuys, qui a été obligé de servir en mer pendant 8 ans pour payer les dettes de son père, un homme droit et honnête. Il termine ses années de servitude à Aniagrad, cité portuaire, indépendante où tout se monnaye. Et là, notre pauvre Rhuys va cumuler les désillusions. C’est un personnage bien équilibré, plutôt naïf mais avec du plomb dans la tête quand il faut. Il apprend vite, défend des valeurs nobles et assume ses erreurs. Tout comme lui, j’ai voulu croire à ses beaux principes, j’ai voulu espérer que tout irait pour le mieux et que non, tout le monde n’est pas pourri jusqu’à la moelle. Oui, moi aussi je suis un peu naïve ^^ » 

L’autre personnage important du roman, c’est la Vendeuse. Je vous mentirais si je vous disais que j’ai pu m’identifier à elle ou même la comprendre car elle est très spéciale. On la rencontre alors qu’elle vend des bouts de son âme sur le marché. Il s’agit d’émotions brutes liées à des souvenirs de sa vie. J’ai beaucoup aimé cette idée et surtout le fait que l’acheteur peut faire perdurer ces morceaux d’âmes en lui. Ce n’est pas uniquement une question de prostitution de l’âme. La Vendeuse, donc, est un personnage à part, que j’ai beaucoup aimé malgré son étrangeté et son côté intouchable. Elle était d’une telle tristesse et pourtant d’une si grande noblesse et fierté. C’est un personnage inoubliable, d’une grande force qui m’a touchée. 

L’histoire m’a passionnée ! J’ai voulu savoir comment Rhuys allait faire pour se sortir de tous les pièges qui lui ont été tendus. Ses réactions ont toujours été surprenantes. Il est parfois impulsif mais conserve une grande intelligence et une bonne remise en question. À travers lui, l’auteur questionne ses lecteurs sur eux-mêmes, sur leurs principes et ce qui est réellement important. 

L’univers est donc vaste, riche, il attise notre curiosité. J’ai adoré certaines idées comme l’Administration (mais suivre un vieux perfide appelé Cassian après avoir vu Rogue One et être tombée amoureuse du héros, c’était rude XD), la dranaclase, la cité même d’Aniagrad qui se développe en écrasant tout ce qui se trouve dessous, ce qui me fait penser à des couches géologiques…

L’impression générale du roman est assez poétique, contemplative disait l’auteur. J’ai aussi trouvé cela mélancolique et triste. L’objet livre en lui-même est très beau et je n’ai pas vu passer les 500 pages ! Il s’agit, tout comme les autres romans de Lionel Davoust, d’un roman exigeant, qui demandera toute votre attention. Il se savoure, il faut qu’on s’en imprègne, à l’image des transferts d’âme de la Vendeuse. 

Pour conclure, ce fut une belle lecture, certes triste, mais immersive et introspective. 

 

*Cette lecture entre dans le cadre de mon mini-challenge du mois de mai : Lectures en préparation des Imaginales

Ma note : :star::star::star::star::star:

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Chronique : Martyrs T1

Olivier Peru
Auteur francophone, voir le site
J’ai Lu
Fantasy
9,90
766 pages

Olivier Peru est un auteur dont j’entends beaucoup parler mais que je n’avais pas encore eu l’occasion de lire. C’est donc avec ce premier tome de Martyrs que je le découvre et, ma foi, je suis très contente de cette rencontre 🙂 Le roman avait beau être une belle brique de plus de 700 pages, je l’ai lu rapidement (14 jours). 

Déjà, il faut préciser que l’auteur est un vrai conteur. Ce n’est pas pour rien qu’il œuvre aussi bien dans les romans, les BD, les jeux vidéos et autres. Sa plume est fluide, belle et envoûtante. Ses descriptions sont précises sans être lourdes et son univers, bien que très riche, a été un régal à découvrir. Le roman était passionnant et il m’a tout de suite transportée dans ses contrées.

La véritable force de ce roman réside dans ses personnages. Nous suivons plusieurs points de vue, principalement ceux d’Irmine et Helbrand les tueurs Arserkers, celui de Kassis, jeune héritière prisonnière de sa cage dorée, celui de Cavall, l‘homme de l’Ouest qui veut renverser la royauté et enfin celui du roi. Dans quelques chapitres nous sommes envoyés dans les pensées de personnages secondaires pour appronfondir certains passages. 

J’ai adoré les deux frères. Si différents l’un de l’autre que mon cœur ne cessait de balancer entre les deux ! Quel duo charismatique ! A l’image de tous les personnages du roman, leur psychologie, leur passé et leurs desseins sont très soignés. Si Helbrand reste égal à lui-même, Irmine, lui, va se découvrir et évoluer au fil de l’histoire.On se prend d’affection pour eux et on prie pour que leur destin soit clément. Bon, vu le titre du livre, on se doute que malheureusement, cet espoir est vain…

J’ai aussi beaucoup aimé Kassis, que l’on imagine stéréotypée dès sa première apparition mais qui se révèle bien plus complexe, intelligente subtile et humaine que prévu. C’est un beau personnage minin, qui commet une ou deux grosses erreurs de jeunesse mais qui se remet en question puis évolue et, elle aussi, se découvre tout au long de l’histoire. Son personnage est vraiment bien mené, j’ai eu beaucoup d’empathie pour elle. 

La vraie surprise venait du roi. Un roi obèse, un roi lâche, un roi fourbe qui va lui aussi évoluer contre toute attente. Également intelligent, il nous montre sur la fin un autre visage et on viendrait presque à lui pardonner sa cruauté. Olivier Peru nous brosse là le portrait d’un roi qui ne désirait pas être couronné et qui va s’enfoncer dans la boulimie et régner avec une seule crainte : celle de la guerre. Pourtant, il montre son humanité et ses faiblesses, en particulier en compagnie de sa soeur. 

D’autres personnages gravitent autour des héros et sont tout autant travaillés, à l’exemple d‘Opimer le guerrier du roi, ou l’intendant qui a élevé Kassis comme sa fille. Cavall le révolutionnaire est intéressant et original de par sa maladie qui peut prendre sa vie du jour au lendemain. Et que dire des hommes de l’ouest qui le suivent, surtout les adolescents qui ont déjà un capital charisme impressionnant ?

Quant à l’histoire, le résumé est un peu trompeur et je ne m’attendais pas forcément à cela. Elle met un certain temps à s’installer, d’aucuns pourraient trouver ça long, mais le tout est si bien raconté que personnellement je n’ai pas vu le temps passer ^^ Nous avons droit à de beaux rebondissements, surtout à la fin. Quelques indices étaient glissés, j’ai émis des hypothèses sans être certaine de la fin. J’ai donc été très surprise et j’ai vraiment hâte de lire la suite. La réédition poche était censée sortir en mars ou ce mois-ci mais je ne le trouve pas…

En tout cas j’ai passé un excellent moment avec ce roman et je vais pouvoir m’atteler aux autres ouvrages de l’auteur sans aucune crainte.   

 
*Cette lecture entre dans le cadre de mon mini-challenge du mois d’avril : Lire uniquement des premiers tomes de série
Ma note : :star::star::star::star::star-half:

*Cette lecture participe au challenge PIF avec l’option des petites maisons d’édition

Chronique : La passe-miroir T1 Les fiancés de l’hiver

Christelle Dabos
Auteure francophone (voir le site)
Gallimard jeunesse
Fantasy, jeunesse
18 €
521 pages
J’arrive après la bataille pour ce roman qui a déjà conquis la blogosphère ! Je viens ajouter mon coup de coeur à la très nombreuse liste car ce roman est juste génial *____* Je l’ai dévoré en moins de 3 jours top chrono.

C’est un roman absolument immersif et passionnant dès les premiers chapitres. Il est très original et la plume est d’une fluidité rare. Je n’ai eu ni longueur,  ni zone trouble ni maladresse. Un régal, je vous dis, un régal.

L’histoire est riche, l’univers est époustouflant et les deux héros sont géniaux. Oui, ça fait beaucoup de compliments tout ça. Ophélie est une héroïne rare. Elle sonne si juste à mes yeux ! Je me suis beaucoup identifiée à elle, moi qui suis plus observatrice qu’actrice, plutôt taiseuse, discrète et ermite. Contrairement à beaucoup d’héroïnes du moment, elle n’est ni neuneu, ni badass, elle n’a pas à cumuler des erreurs plus grosses qu’elle pour grandir. Elle est déjà intéressante et forte avant d’entrée dans le vif du sujet. Son évolution est donc subtile.

Sa famille n’est pas un cadeau mais, à l’image d’Ophélie, j’ai appris à apprécier Tante Roseline, que j’imaginais en espèce de Professeur McGonagall XD C’est un sacré personnage qui a aussi une grande force et un sens de la famille très honorable. A l’inverse, je n’ai pas eu du tout de sympathie pour Berenilde. On en apprend davantage sur elle vers la fin du roman et, si je peux la comprendre, elle m’a plus fait pitié qu’autre chose.

Quant à Thorn… quel sacré phénomène celui-là ! J’en ai connu des héros sombres, taiseux, rustres mais qui deviennent de vrais guimauves ou bien des protecteurs horripilants au bout de 10 pages. Lui, reste très fidèle à lui-même, tout en évoluant de manière subtile là aussi. Je n’ai jamais autant voulu qu’un couple se forme qu’entre ces deux-là mais le chemin est semé d’embuches… à commencer par nos héros eux-mêmes.  Thorn est vraiment un personnage exceptionnel, plus complexe qu’il n’en a l’air. Tous les deux sont très bien assortis même s’ils ne le savent pas encore 😉 J’ai aimé que l’auteur nous montre que les sentiments ne se commandent pas et qu’il faut du temps, beaucoup de temps, pour les développer contrairement à ce qui est à la mode dans les romances actuelles.

Leur relation est donc faite de hauts et de bas, de petites confessions et de désillusions. Il y a des rebondissements, des trahisons, des manipulations. La Citacielle (non je n’ai pas fait une faute de frappe ^^) est un nid de vipères, c’est dingue. A croire que c’est Cersei de Game of Throne  qui en est la créatrice.

A la fin de ma lecture, j’ai été étonné de découvrir qu’en fait l’ambiance générale était très morose. Je me suis rendue compte que la pauvre Ophélie n’avait probablement pas souri ni ri de presque tout le roman. C’était assez déprimant en fin de compte. Heureusement il y a des touches de positif et d’espoir, avec notamment les autres personnages qui croisent la route d’Ophélie. Il fallait quelques alliés pour équilibrer la balance ! Mention spéciale pour l’écharpe qui était si mignonne et qui ajoutait une touche humoristique.

Dans ce premier tome, je me suis rebellée, je me suis sentie trahie, j’ai souffert, j’ai eu de l’empathie, des espérances, des déconvenues. Bref, j’ai ressenti, j’ai vécu ce roman. C’était une lecture profonde, intelligente, servie par une plume superbe.

Bon, en gros j’ai eu un méga coup de cœur ^^  Mais ça, je pense que vous l’avez compris, non ?

*Cette lecture entre dans le cadre de mon mini-challenge du mois d’avril : Lire uniquement des premiers tomes de série
Ma note : :star::star::star::star::star:💕

*Cette lecture participe au challenge PIF avec l’option des petites maisons d’édition

Chronique : le jardin des silences

Mélanie Fazi
Auteure francophone (voir le site)
Bragelonne
Fantastique
15
250 pages

Je ne connaissais Mélanie Fazi que de nom et je dois avouer que sa renommée est amplement méritée car sa plume est vraiment superbe. Ce recueil de nouvelles est une preuve flagrante de son talent. Au fil des histoires, on rencontre des personnages lambda qui portent des destins brisés, ces hommes et ces femmes sont perdus, meurtris, pleins de ressentiment. 

Ainsi, j’ai été émue par des textes comme Le pollen de minuit, Un bal d’hiver et Trois renards. J’ai été prise aux tripes par Le Jardin des silences qui est ma nouvelle coup de cœur du recueil. C’est un texte fort, puissant, qui met en scène des personnes qui pourraient être vous ou moi. Cela sonne juste, c’est réaliste et c’est d’autant plus prenant. De la même manière, L’autre route m’a beaucoup plu. J‘ai eu peur que l’auteure tombe dans la facilité mais non, elle s’en sort très bien avec ce texte où l’on suit un père divorcé et sa fille qui se retrouve bloquée dans la relation brisée de ses parents. Encore une fois c’est juste, réaliste et ça touche là où ça fait mal.

Certains nouvelles ont suscité des émotions plus violentes chez moi, à l’instar de Swan le bien nommé et Miroir de porcelaine

Malgré des thématiques sombres et difficiles comme le deuil, le meurtre, le sacrifice, les relations familiales brisées, l’atmosphère générale n’est pas déprimante car pour chaque texte, il y a une lueur d’espoir. Du coup, pour certains textes, j’attendais plus de noirceur, je n’y aurais pas toujours mis de l’espoir

J’ai donc passé un très bon moment en compagnie de ce recueil de nouvelles. La plume de Mélanie Fazi est précieuse, rare et terriblement efficace, je vais donc me pencher davantage sur ses travaux.

*Cette lecture entre dans le cadre de mon mini-challenge du mois de mars : Lire un livre dont vous avez choisi la couleur dominante (ici le vert)
Ma note : :star::star::star::star-half::star-empty:
 

*Cette lecture participe au challenge PIF avec l’option des petites maisons d’édition

 



Chronique : La nuit des coeurs froids



Esther Brassac
Auteur francophone
Le Chat Noir
19,90€
428 pages



Si je ne me trompe pas, j’ai acheté ce roman l’an dernier avec les box proposées par l’éditeur, d’ailleurs j’avais adoré le principe, j’espère que l’opération sera renouvelée… bon d’un autre côté j’ai déjà quasiment tous les bouquins qui m’intéressent chez cette maison d’édition XD

Bref, je ne connaissais pas du dout l’auteure, Esther Brassac, et je n’avais pas vu passer beaucoup d’avis sur ce roman. J’y suis donc allée au feeling,  ce qui peut parfois s’avérer à double tranchant. Cette fois, heureusement, pas de mauvaise pioche 🙂

Le roman est très surprenant au premier abord. La narration est à la fois soutenue et décalée. On se situe dans un monde alternatif, c’est du moins comme ça que je l’ai compris. L’auteure modifie certains mots ou noms propres comme Brom Stalker ou octumbéöl pour le mois d’octobre. J’ai trouvé ça déroutant au départ et ensuite je me suis dit que cela faisait partie du jeu pour montrer que nous nous trouvions dans un univers alternatif justement. 
J’ai été intriguée et séduite dès les premières pages. J’ai tout de suite adoré Harald le vampire psychique. Quel sacré personnage ! Il est tout simplement génial ! Il est très original, complètement décalé et comme moi il parle aux objets et aux plantes XD Il m’a fait beaucoup rire et j’ai eu d’emblée beaucoup d’affection pour lui. Il est drôle et frais, très loin de l’image habituelle du vampire. Je me suis régalée à suivre ses aventures. Coup de coeur pour Mouscarpion, mais quel adorable familier *___* Il est super chou et j’entendais presque sa petite voix télépathique qui répétait chaque dernier mot. Ils forment un duo adorable. 
Pétunia m’a énormément plu. Imaginez, une goule journaliste qui a un phrasé complètement chamboulé. Avec Harald (et Mouscarpion) c’était mon personnage préféré. Que d’originalité ! Antoine était touchant, humain qui débarque à Glasgow, inconscient des événements à venir. Je l’ai davantage vu comme un personnage liant que comme un héros, à l’image d’Harald. Je parle aussi des policiers avec Petrovitch, qui présente le profil type de l’inspecteur en littérature, à savoir bougon XD Même s’il est peu intervenu, Embert était assez drôle. Je ne sais pas pourquoi, avec son accent et son côté déphasé, il me faisait penser à un mix entre Abe et l’allemand à tête de scaphandre dans Hellboy.Pour terminer sur les personnages, je n’ai par contre pas trop adhéré au groupe d’immortels dont Nicolas Flamel qui m’a laissé de marbre. D’un autre côté, avec tous les autres personnages haut en couleur à côté, la comparaison était dure.

Le livre est gros et si la fin était un peu longuette (mais j’étais très fatiguée ces derniers jours, ça a pu jouer sur mes impressions), j’ai été passionnée pendant la majeure partie de l’histoire. Les enquêtes sont bien menées, il y a des rebondissements et on se demande vraiment comment les héros vont s’en sortir. A mes yeux, ce n’est pas vraiment l’histoire qui importe ici mais bel et bien la brochette de personnages uniques, attachants et bourrés d’humour (volontaire ou non). On a envie de les accompagner et de les rencontrer en vrai.

En conclusion, c’est un roman steampunk atypique, à l’écriture parfaitement maîtrisée, mené par des personnages géniaux. C’est donc une très bonne découverte pour moi et je pense qu’à l’occasion je me laisserai tenter par le dernier né de l’auteure (toujours aux Editions du Chat Noir). La fin est ouverte pour certains personnages, peut-être les reverrons-nous dans ce nouveau roman justement ?

*Cette lecture entre dans le cadre de mon mini-challenge du mois de mars : Lire un livre dont vous avez choisi la couleur dominante (ici le violet)

Ma note : :star::star::star::star::star-empty:


*Cette lecture participe au challenge PIF avec l’option des petites maisons d’édition


Défi du Printemps de l’Imaginaire Francophone

Bonjour à tous, 

Me revoilà avec un nouveau challenge littéraire qui allie lectures et bonne cause puisqu’il s’agit du Printemps de l’Imaginaire Francophone, organisé par Zahardonia.
Les règles sont simples :
  • Le challenge se déroule du 1er mars au 1er juin 
  • L’objectif est de lire des ouvrages de Fantasy, Fantastique et Science-Fiction (et tous les sous-genres qui les accompagnent) exclusivement écrits par des auteurs francophones 
  • Il y a 3 paliers de difficulté en fonction du nombre de livres à lire : 1, 3 ou 6 
  • Une option : lire au moins un ouvrage publié dans une petite ou moyenne maison d’édition ou alors issu de l’auto-édition.

Pour s’inscrire c’est par ici. Vous avez également un groupe facebook.

Pour ma part, si vous suivez mes aventures, je lis déjà beaucoup d’auteurs francophones et aussi issus de petites/moyennes maisons d’édition. C’est donc sans souci que j’ai choisi le palier des 6 livres, d’autant que cette catégorie s’intitule « Scientifique fou », j’étais un peu obligée d’y adhérer, non ? 

N’oublions pas que j’ai chaque mois mes mini-challenges, inspirés de la blogueuse Saefiel. Je vais donc me constituer la PAL ci-dessous qui va prendre en compte mes challenges des trois mois concernés : 

Mars – Un livre dont la couleur dominante de couverture sera proposée par les gens qui me suivent (deux livres sont déjà choisis)
Avril –  Lire uniquement des tomes 1
Mai – Lectures en préparation des Imaginales

Et parce que j’adore le principe  depuis que je l’ai vu sur la chaîne des Lectures enchantées d’Elyza, je vais noter toutes mes lectures potentielles sur des bouts de papier et en tirer 2 au sort en avril et mai dans une « book jar ». Car comme vous pouvez le constater, j’ai beaucoup de candidats pour 6 lectures à caser.

Et si vous êtes sages et que je ne suis pas trop nulle, j’essaierai de filmer les tirages au sort en stories Instagram sur mon compte. Et ouais, c’est beau la technologie.

Maintenant, place à la PAL en photo