NaNoWriMo 2015 : bilan de la 3ème semaine

Bonjour ^^

Tout comme l’an dernier, je prends lhabitude de faire un bilan hebdomadaire de cette course contre la montre qu’est le NaNoWriMo. Pour rappel, l’objectif est d’écrire un roman de 50 000 mots en un mois. Et pour une fois je suis une NaNo exemplaire puisque je travaille sur un vrai roman que je n’avais pas commencé avant intitulé Les Charognards.

Pour suivre mon avancée, j’ai mis un compteur NaNo sur le blog (à votre droite) ou bien vous pouvez voir mes statistiques sur mon profil NaNo.

Je suis à peine à la bourre pour le bilan de la 3ème semaine ! Alors, j’ai donc poursuivi avec un très bon rythme. J’avance vraiment très vite pour moi, ce qui ne m’était jamais arrivé. Preuve que j’ai de bonnes habitudes cette année mais aussi que l’histoire s’y prête. C’est la première fois que j’ai un scénario aussi basique aussi. C’est du survival, une fois le contexte bien défini en préparation du NaNo, je n’ai qu’à m’aider de Google Earth pour l’avancée et de quelques recherches mineures. Je dois dire que c’est assez reposant et que je m’éclate bien.

Dimanche j’ai fêté mon anniversaire mais malgré le champagne j’ai pu faire mon quota de mots XD En revanche le samedi est un jour sans écriture. Vu que j’arrive à conserver mon avance cela ne me dérange pas !

Bilan de la 3ème semaine (donc dimanche soir) : 
38 372 mots

Je vous laisse sur un extrait ^^  Attention, il n’y a eu AUCUNE relecture, NaNo oblige. 

 « Caitlyn se réveilla au contact de l’eau fraîche. Son corps assoiffé entrouvrit ses lèvres pour accueillir le breuvage tant attendu. Le liquide lui piqua ses lèvres gercées au passage et sembla enflammer sa gorge irritée. Elle toussa et manqua tout recracher. Ce geste fit alors bouger le canoë qui tangua d’un côté puis de l’autre. Cette instabilité la força à ouvrir les yeux. La luminosité agressa aussitôt ses rétines tout en accentuant son mal de crâne auquel elle était pourtant habituée.

Je ne suis pas morte, réalisa-t-elle soudain.

Cette constatation faillit la faire éclater en sanglot tant elle avait eu peur de ne jamais se réveiller. Elle avait parfaitement senti les battements de son cœur ralentir, peinant à alimenter ses autres organes. Elle s’était sentie partir, une impression aussi douloureuse qu’effrayante.

L’esprit embrumé, la jeune femme se redressa péniblement sans parvenir à retenir ses gémissements de douleur. Elle avait la terrible sensation que ses bras allaient se briser et son cœur s’arrêter définitivement de battre. Une telle constatation ne fit qu’alimenter sa détresse.
« Ne t’agite pas trop ou on va chavirer », indiqua Liam, assis face à elle.
Il ramait tout seul, la narguant avec son corps énergique et en bonne santé. Soudain, l’image de Dorian, famélique, au teint grisâtre, s’imposa à son esprit. Allait-elle à son tour mourir de faim et d’épuisement ?  Sa seule envie actuelle était de se rallonger et de dormir pour occulter la douleur. Malgré tout, elle se positionna sur son banc, face à son équipier et non dans le sens de navigation et but encore dans la gourde posée à ses pieds. Sa bouche engourdie avait du mal à avaler mais au moins sa gorge se trouvait déjà moins irritée.
« Prends un truc à bouffer dans mon sac, lui proposa alors le Charognard.
— Je risque de tout vomir, répondit-elle d’une horrible voix enrouée.
— On dirait que t’as le mal de mer. »

Le courant de la rivière était si lisse que la jeune femme eut un petit rire qui se transforma en quinte de toux ravageuse. »
 


NaNoWriMo 2015 : bilan de la 2ème semaine

Bonjour ^^

Tout comme l’an dernier, je prends lhabitude de faire un bilan hebdomadaire de cette course contre la montre qu’est le NaNoWriMo. Pour rappel, l’objectif est d’écrire un roman de 50 000 mots en un mois. Et pour une fois je suis une NaNo exemplaire puisque je travaille sur un vrai roman que je n’avais pas commencé avant intitulé Les Charognards.

Pour suivre mon avancée, j’ai mis un compteur NaNo sur le blog (à votre droite) ou bien vous pouvez voir mes statistiques sur mon profil NaNo.

Je n’ai pas eu le cœur de faire ce bilan ce week-end, d’où son retard. La semaine dernière j’ai profité comme il se doit de ce jour férié du 11 Novembre qui pour une fois tombait en semaine. J’ai pu faire quelque chose qui m’arrive rarement : écrire toute la journée. Du coup j’ai posé plus de 5 000 mots ce qui est je crois bien mon record tous NaNo confondus ! Cela m’a permis de prendre une belle avance qui me servira les jours « sans ».

Niveau histoire, je m’éclate. J’ai rarement écrit aussi vite et avec autant de fluidité. Le scénario assez basique colle bien aux impératifs du NaNo même si je dois quand même passer du temps sur le trajet et les détails. Merci Google Earth !!!Les personnages n’en font qu’à leur tête, comme d’hab !

Cette année j’ai pris un nouveau rythme : le matin j’écris pendant mon petit déjeuner au lieu de lire. Je suis bien efficace à la fraîche et heureusement à cette période de l’année les places sont faciles à trouver pour mon boulot donc je peux le permettre d’arriver à l’heure et non 30min en avance ! Ce qui me laisse donc presque 45min d’écriture matinale ! Du coup le soir venu, je peux boucler plus vite mes 1 667 mots quotidiens et donc éviter de me coucher à pas d’heures ! Bon par contre je suis obligée de lire un peu quand même sinon je ne trouve pas le sommeil. Habitude ou bien effets énervants de l’écran, les hypothèses se valent !
Bilan de la 2ème semaine (donc dimanche soir) : 
28 411 mots
J’ai donc dépassé la moitié et je reste assez régulière !

Je vous laisse sur un extrait ^^  Attention, il n’y a eu AUCUNE relecture, NaNo oblige. 

 » Les sacs remplis de leurs trouvailles, ils répétèrent l’opération au chalet suivant. Ils avaient à peine échangé deux mots mais Caitlyn continuait de se méfier. Les choses se corsèrent lorsqu’ils atteignirent le troisième cottage où une barque était déjà à quai.

« Il doit y avoir des gens à l’intérieur », fit-elle remarquer.

Liam acquiesça et se dirigea d’un pas plus prudent vers la porte d’entrée. La fenêtre du salon était brisée ce qui leur permit de pénétrer à l’intérieur plus discrètement. S’il y avait des Contaminés, il paraissait peu probable qu’ils ne se soient pas déjà échappés par cette ouverture.

Une terrible puanteur agressa les narines de Caitlyn dès qu’elle fut dans le salon. La présence de cadavre ne faisait pas de doute. Sa machette à la main, elle s’aventura lentement dans le couloir. La première chambre était ouverte et vide, la seconde également. Personne non plus dans la salle de bain. Elle s’arrêta devant la porte fermée de la troisième chambre. Des râles résonnaient à l’intérieur de la pièce. Liam l’avait rejointe et se tenait de l’autre côté. D’un signe de la tête il lui donna le signal pour ouvrir la porte. À peine avait-elle tourné la poignée que le battant fut brutalement ouvert et la percuta de plein fouet. Un Contaminé lui tomba dessus, la déséquilibra et la plaqua contre la paroi du couloir. Elle le bloqua aussitôt en repliant son bras gauche mais le temps qu’elle le frappe avec son piolet de son autre main les dents avides s’étaient refermées sur son avant-bras.

Caitlyn retira son piolet du crâne enfoncé avec ce bruit de succion si détestable puis elle repoussa le cadavre. Liam s’était occupé des deux autres infectés qui s’étaient rués hors de la chambre. La jeune femme pénétra à son tour dans la pièce dont le toit s’était affaissé, laissant entrer la lumière du jour ainsi que les dernières pluies. Au sol, le squelette démembré d’un enfant témoignait de l’horreur qui avait investi le chalet familial des années plus tôt. Étaient-ils des vacanciers de l’époque pré-pandémie ou bien des errants comme eux ?

Quand elle réalisa avoir baissé sa vigilance, il était trop tard : Liam venait de lui agripper le bras gauche.
« Il t’a mordu, déclara-t-il d’une voix menaçante.
— J’ai mes protections, ne t’en fais, rassura-t-elle en essayant de se dégager.
— Montre-moi.
— Non ! Je te dis que je n’ai rien ! Je sais très bien à quoi équivaut une morsure…
— Et je me doute très bien du fait que tu le garderais pour toi pour ne pas qu’on t’achève. Montre-moi ton bras. » »

 


NaNoWriMo 2015 : bilan 1ère semaine

Hey ^^

Tout comme l’an dernier, je prends lhabitude de faire un bilan hebdomadaire de cette course contre la montre qu’est le NaNoWriMo. Pour rappel, l’objectif est d’écrire un roman de 50 000 mots en un mois. Et pour une fois je suis une NaNo exemplaire puisque je travaille sur un vrai roman que je n’avais pas commencé avant.

D’ailleurs, quelques mots sur ce projet, intitulés provisoirement Les Charognards. J’avais écrit une nouvelle post-apo pour un appel à texte l’an dernier avec pour obligation de se dérouler dans l’univers d’une série publiée par l’éditeur en question. Ma nouvelle n’a pas été prise pour plusieurs raisons, dont le fait qu’au fur et à mesure de l’écriture, comme d’habitude, je n’arrivais pas à me restreindre au format de la nouvelle. Du coup mon texte ne collait plus avec une vraie nouvelle. Encouragée par le retour très gentil du comité de lecture, je remanie ce texte et développe tout un roman (que j’espère pas trop long).

Ainsi est né le projet Les Charognards. Projet alimenté par ma fan-attitude pour The Walking Dead (du moins la série), mon goût pour les survivals (The Last of Us et le dernier, bientôt avant-dernier Tomb Raider), la claque esthétique de Mad Mad Fury Road et j’en passe. Le survival post-apo c’est aussi pour moi l’occasion de revenir sur ce qui est essentiel, à savoir la survie, alors que notre monde actuel se focalise surtout sur le superficiel, la sur-consommation et le gaspillage.

Aaah the Last of Us, source inépuisable d’inspiration

Pour suivre mon avancée, j’ai mis un compteur NaNo sur le blog (à votre droite) ou bien vous pouvez voir mes statistiques sur mon profil NaNo.

Alors, cette première semaine ? Ma foi, un démarrage sur les chapeaux de roue ! Je ne sais pas ce qui m’arrive, si c’est le thème qui me botte à ce point là ou mon nouveau rythme ! J’ai pris de l’avance et je suis sur-motivée. Je sais que certains jours vont être moins productifs, voire improductifs au possible donc j’essaye d’avancer au maximum. En revanche on oublie vite à quel point pondre 1 667 mots par jour peut être épuisant surtout qu’en plus je passe déjà ma journée sur un ordi au boulot.

Bilan de la 1ère semaine : 
15 202 mots
En moyenne 1 900 mots/jour

Je vous laisse sur un extrait, comme au NaNo dernier ^^  Attention, il n’y a eu AUCUNE relecture, NaNo oblige. 

 » Soudain, elle entendit du bruit en provenance du salon. Son grand-père Joe dormait sur le canapé et le vieil homme avait l’habitude de se lever en pleine nuit. Le bruit se répéta, insistant. Elle le connaissait sans parvenir à l’identifier pour autant. La peur commença à l’étreindre, son instinct lui hurlait que tout ceci n’était pas normal. La fillette s’extirpa de sa couette et marcha à quatre pattes jusqu’au garde-corps en bois. De sa position, Caitlyn pouvait voir son grand-père, endormi, ainsi qu’un bout du salon.
Le bruit s’accéléra et devint plus fort. La fillette hésita à descendre pour prévenir ses parents. Si elle les réveillait pour rien, elle se ferait gronder à coup sûr. Si son grand-père ne réagissait pas, sans doute n’y avait-il pas de danger. Puis, elle se souvint qu’il était à moitié sourd.
Au même instant, un grand fracas retentit en bas. Caitlyn comprit aussitôt quel avait été cet inquiétant bruit : quelqu’un actionnait la poignée de la porte d’entrée. Dès qu’elle vit des silhouettes envahir le salon, elle poussa un hurlement strident. Les têtes des intrus se levèrent dans sa direction, cependant le cri avait aussi réveillé son grand-père. Dès qu’il bougea, les autres se jetèrent sur lui.
Des Contaminés.
Caitlyn hurla encore plus fort tandis que son aïeul se faisait dévorer vivant sur leur canapé. Puis, ce fut le chaos. Elle entendit la voix affolée de son père, les pleurs de son petit frère Dorian. Derrière elle, Nicky s’était finalement réveillée et essayait de la faire bouger.
« Descends l’échelle ! » hurlait-elle comme une hystérique. »


NaNoWriMo 2014 gagné

Hey ^^
Fiou, ce n’est pas passé loin de l’échec cette année pour le NaNoWriMo mais j’ai réussi youhouuuu ! 
Alors, que dire du challenge de cette année ? En 2013, j’avais arrêté à 40K et des broutilles car j’avais des obligations éditoriales et IRL. Cette année, ma foi, j’ai un peu glandé. Le moral littéraire n’est pas au beau fixe depuis des mois, j’ai dû me retrouver un rythme de vie seule la semaine, je monte davantage à cheval et on est en pleine rédaction d’articles scientifiques au boulot, donc word et le PC j’en ai un peu ma claque à la débauche ! 
Bref, on n’est pas des machines, du coup c’était un peu compliqué de se motiver. Heureusement Dana B. Chalys/Sedenta était là pour veiller au grain (et j’ai veillé au grain en retour). Une chose est sûre : je ne suis vraiment pas une sprinteuse et surtout je me déconcentre trop vite. Je comprends ceux qui coupent le net, pour écrire je vais peut-être faire pareil vu que je suis pas assez disciplinée là-dessus.
Conclusion j’ai dû sacrifier ma lecture matinale, me lever encore plus tôt et me coucher à pas d’heures (c’est mal pour le taff derrière >__<) pour boucler la dernière semaine. Bon je raconte un peu ma vie mais tout ça pour dire que l'excitation des précédentes éditions n'était pas là mais que par contre c'était le coup de pied nécessaire pour avancer.
Quelques stats ! On peut voir mon sursaut sur la dernière semaine LOL
En revanche je suis trèèès contente du travail accompli pour le roman, Sérénade pour l’horreur. J’ai eu des moments de doutes quant à l’enchaînement de certaines scènes mais au final après avoir foncé comme la brute que je suis, ça sera gérable car j’ai trouvé comment rythmer le roman. Je m’éclate bien, les ambiances effrayantes c’est vraiment ce que je préfère ! A l’heure actuelle, je pense être au 2/3 du roman et j’ai atteint 100 pages word (Times T12). Du coup, ça ira, je ne tuerai pas trop de cartouches pour les corrections !
Je vous laisse avec un dernier extrait 🙂 Petit car ça devient difficile de pas spoiler ni de vous abrutir de descriptions. A très vite ^^
« Tu t’attendais peut-être à une romance hollywoodienne, la nargua-t-il.

— Allez-vous faire foutre ! s’énerva-t-elle, piquée au vif. Vous voulez quoi, au juste ?

— Quel est ton signe ?

— Gémeaux. Vous comptez me faire mon ascendance peut-être ?

— Bien sûr, un gémeau ! se réjouit-il en frappant dans ses mains. Tu avais vraiment des dispositions à la folie !

— Aucun rapport ! Je ne suis pas folle !

— À d’autres, ma jolie ! Mes hommes m’ont rapporté ta petite crise de panique. On dirait que tu as une araignée au plafond, Séréna.

— Je ne suis pas folle, s’obstina-t-elle.

— Non, bien sûr. C’est d’ailleurs pour cela que tu parles toute seule au beau milieu de la rue, énuméra-t-il sur un ton léger. Que tu photographies des mourants, que tu vas de ton plein gré dans un nid à démons qui se nourrissent d’humains. Dois-je aborder le moment où tu parlais d’électrochocs ? J’imagine que tu entends des voix pour compléter le tableau.

— Ce n’est pas de ma faute : il m’a marquée ! » se justifia-t-elle à l’image d’une petite fille prise en faute.

Ezra se leva, un sourire condescendant sur les lèvres. Séréna comprit avoir perdu cette première manche ; elle s’était trahie et n’avait su garder ni son sang-froid, ni sa langue.

NaNoWriMo 2014 : 3ème semaine

Hey ^^

Les semaines se suivent et ne se ressemblent pas… sauf qu’aucune n’est très coopérative pour le NaNoWriMo >___< Me revoilà donc en retard de plus de 6 000 mots. J'ai été un peu fainéante cette année, à me laisser facilement déconcentrer (plus évidemment tous les trucs de sociabilité qui tombent en novembre sinon c'est pas drôle, hein) donc je ne suis pas à 100% mais cette semaine il va falloir être à 200%
On y croit quand même !!! Go go go !! Hop un micro extrait pour une micro semaine d’écriture lol ^^

Daan ingéra rapidement le reste des souvenirs : il vit les sceaux sur les portes, les somnifères sur la table de chevet, les photos, l’armoire à pharmacie pleine à craquer de médicaments sous ordonnance. Il réprima un frisson en repensant au croque-mitaine. À l’instar de tous les Démons mineurs, il avait été un humain autrefois ; un enfant avec ses peurs et ses doutes. Il se laissa aller contre le dossier du canapé, aspirant un grand trait de nicotine pour se ragaillardir au passage. Son subalterne se redressa, passa une main sur son crâne rasé, le visage un peu blême. Sans être douloureux, le vol de souvenirs était désagréable, perturbant.

« J’ignore comment cette fille fait pour être encore en vie, déclara Daan dans un soupir.

— Elle est protégée, glissa Jig avec un léger sourire aux lèvres. Quand je suis allé fouiner à l’intérieur, j’ai trouvé ça sous son lit. »

Il lui tendit son téléphone portable où s’affichait une photo. Bouche-bée, Daan ne se préoccupa pas de sa cigarette qui venait de choir au sol. Sur la photo en basse qualité, apparaissait un sceau inespéré. La clé pour se libérer de son créateur et devenir un véritable Démon à part entière.

Un veilleur.

« Amène-la moi », ordonna-t-il, les yeux brillant d’excitation.

NaNoWriMo 2014 : 2ème semaine

Hey ^^

Me revoilà pour vous livrer le bilan de cette 2nd semaine de NaNoWriMo. Je galère toujours ! Cette année je sais pas trop ce qui se passe Oo Mais bon, ça prouve qu’on est pas des machines non plus… Je garde quand même le rythme avec 26 675 mots / 26 666 mots en ce 16ème jour ! J’ai même rattrapé mon retard, youhou ! Miracle, je suis à jour pour entamer la 3ème semaine !
Je ne m’éternise pas davantage je vous laisse juste avec quelques bandes son qui collent parfaitement à l’ambiance du bouquin. En plus j’adore les 2 films dont elles sont tirées *____*  Et un extrait, bien sûr 🙂 Comme d’hab, du brut de décoffrage sans relecture.

Sinister : Portrait of Mr. Boogie
Sinister : Sleepy Time
La Dame en noir

     « Mais qu’est-ce qui s’est passé ? » demanda-t-elle tout haut.
     Sa mémoire lui jouait encore des tours ; les bribes de souvenirs s’emboîtaient mal. Quel rapport entre les séances d’électrochocs et l’usine abandonnée ? Remettre les événements dans l’ordre fut une véritable torture tant sa tête lui donnait l’impression d’être compressée dans un étau. Elle aurait voulu un verre d’alcool, une cigarette ou un rail de coke ; n’importe quoi pour se sortir de cette douleur constante. À la place, elle se contenta de deux cachets d’anti-inflammatoires. L’eau qui les accompagna lui brûla la gorge en dépit de sa température fraîche.
     Séréna faillit tout recracher sur le tableau de bord. Des larmes perlèrent au bout de ses cils tandis qu’un gémissement, proche du borborygme, franchit ses lèvres. Incapable de résister à la vague d’accablement qui s’abattit sur elle, la jeune femme fondit en pleurs. Elle évacua la pression de ces derniers jours, additionnée à la crainte permanente dans laquelle elle vivait. Elle laissa libre court à sa détresse, à l’abri des regards indiscrets.
     Quelque part dans son esprit, elle se demanda si tout ceci n’était pas le fruit de son imagination. Les monstres, des démons… n’était-elle pas en train de perdre pied ?
     Je prends mes cachets,martela-t-elle dans son esprit.
     Ils t’ont rendue folle là-bas, intervint la Voix.
     Elle sursauta à cette intrusion inattendue. Encore une fois, son étrange allié mental visait juste. Les divers traitements à l’institut psychiatriques n’avaient rien résolu puisqu’elle voyait toujours des choses surnaturelles. À l’inverse, ils avaient détraqué son cerveau, la rendant instable, paranoïaque, parfois déconnectée du monde réel. Mais dans ce cas, comment pouvait-elle se préserver de ses illusions ? Comment être certaine de ne pas plonger dans un délire psychotique ?
     La douleur… elle ne peut être imaginée.
     Séréna renifla tout en séchant ses larmes. Le dialogue interne avec la Voix avait tendance à la calmer. Pourtant, elle percevait une note de malveillance qui lui était étrangère. La jeune femme chassa cette idée. Le moment était malvenu pour se disputer avec ses alliés intérieurs.

NaNoWriMo 2014 : 1ère semaine

Hey ^^

Hum je suis à peine à la bourre pour le bilan de la 1ère semaine de NaNoWriMo. A peine ^^ »
Alors que dire ? Que je galère, mes braves amis ! Chaque année est différente et met en avant d’autres priorités que le NaNo ! En 2014 ça semble être le cheval dites donc ! Bref samedi j’étais déjà à la bourre avec seulement 11 158 au lieu des 13 333 attendus.
Aujourd’hui j’ai quoi, 5 000 mots de retard…. ah ah >___< Et en plus je dois lutter contre les spoils des trois séries que je suivais avant le début du mois, à savoir Walking Dead, Sons of Anarchy (dernière saison hiii) et American Horror Story. Genre, pas du tout les séries phare du moment qui sont partagées partout sur FB !! Oui, je sais la vie est dure hein 😉 Si je peux me plaindre de ça, c'est que le reste va bien ! 
D’ailleurs hormis ce retard, l’écriture de Sérénade pour l’horreur (fantastique/horreur) en elle-même se passe très bien. Je m’amuse beaucoup avec ce roman d’horreur/fantastique, même si je me suis heurtée à quelques soucis pour relier des scènes. Il y aura très certainement des changements à la relecture mais l’important pour l’instant est d’avancer.
Allez je vous laisse sur un petit extrait, comme d’habitude brut de décoffrage. Oui, j’ai un truc avec les croques-mitaines ^^

« Le croque-mitaine.

Il venait d’arriver. Séréna en était persuadée. Elle n’avait perçu aucun bruit suspect, ni changement d’atmosphère. Toutefois, elle venait de lire l’heure grâce au gros réveil digital que ses parents avaient fini par lui acheter le mois dernier.

Minuit.

Et Séréna ne dormait pas encore. La peur lui noua les entrailles. Qui ne connaissait pas le mythe du croque-mitaine ? Le monstre qui venait enlever les enfants dissipés refusant de dormir malgré l’heure tardive. Or, minuit sonnait et la fillette n’avait pas réussi à trouver le sommeil, trop angoissée par la répétition du spectacle de fin d’école qui aurait lieu le lendemain. Elle n’avait pas vu le temps s’écouler, grave erreur.

Elle ferma vite ses yeux. Si elle faisait semblant de dormir, le monstre s’en irait.

Endors-toi, endors-toi, endors-toi.

Son mantra ne fonctionna bien évidemment pas. Crispée dans son lit, Séréna avait l’impression de chuter dans un abîme glacé. Elle s’obligea à prendre une respiration régulière, un subterfuge inutile si le croque-mitaine pouvait déceler les battements de son cœur. Elle n’osait même pas rabattre ses jambes, craignant de se trahir.

En dépit de l’absence de preuve, Séréna restait persuadée de la présence du monstre. Elle aurait pu s’en assurer très vite en ouvrant les yeux mais elle craignait trop de tomber nez-à-nez avec l’horrible faciès du monstre. Il patientait, voilà tout. Il vérifiait si elle et son frère étaient bien endormis. Elle l’imagina se déplacer sans bruit au-dessus du sol, flottant dans une cape trop ample. La créature innommable tendrait ses doigts proéminents pourvus de griffes au-dessus de la tête de Jonah. Comment pouvait-il faire la différence entre un enfant réellement endormi et un usurpateur ?

Il doit sentir la peur. »

 

Les auteurs SFFFH francophones ont du talent

Hey ^^
Je fais une petite pause dans le NaNo qui commence doucement mais avec motivation ! Donc en ce 1er novembre je participe à un évènement organisé par la communauté « l’invasion des grenouilles », créée par Gaëlle Dupille. Cet événement c’est : les auteurs SFFFH francophones ont du talent ^^
Du 1er novembre au 1er décembre, tous les auteurs de SFFFH (science-fiction/fantastique/fantasy/horreur) francophones qui le souhaitent vont poster sur leurs blogs et sites Internet l’extrait d’un roman, novella ou nouvelle dont ils sont les auteurs et qu’ils souhaitent faire découvrir à leurs lecteurs.

J’avais déjà participé à un événement de cette communauté le 1er septembre en achetant deux ouvrages de SFFFH francophones, donc je rempile avec plaisir avec l’événement actuel. J’ai choisi de vous présenter un extrait de l’Ijiraq (Créatures de l’Ouest T1), ma romance/fantastique/western, publiée en numérique aux éditions Laska
Ce texte est en vente chez les Editions Laska (abonnement ou libre), Immateriel, Kobo, Amazon

Avant de vous laisser avec cet extrait, quelques liens d’autres ami(e)s auteur qui participent à l’événement avec leurs textes 🙂

Cécile Duquenne (profitez-en, c’est une exclu pour aujourd’hui seulement)
Richard Mesplède
La suite à updater dans les jours à venir !

Bonne lecture !

                         

               

Confortablement allongé sur le lit parental, Connor goûtait à un repos bien mérité. Dans la chambre d’à côté, simplement séparée par une alcôve et un rideau, la petite Beth s’était endormie après avoir finalement épuisé ses pleurs. L’aube pointait à peine et, avec elle, la fraîcheur matinale.
Frigorifié, Connor se leva et s’emmitoufla dans sa veste. Doucement, il s’approcha de l’alcôve pour observer la petite fille qui dormait encore à poings fermés. Il se détourna, alla dans la cuisine attiser le feu et préparer un café aussi chaud que stimulant. En même temps, il fouilla un peu pour dégoter du tabac et rouler une cigarette. En tant qu’Américain et père de famille, John en avait forcément.
Connor venait tout juste d’allumer sa cigarette, quand un bruit suspect lui fit tendre l’oreille. Tandis que le bruit se répétait, l’homme se retira lentement vers le lit, à côté duquel reposaient sa carabine et son revolver.
Quelqu’un essayait d’entrer par la porte du cellier qui donnait sur l’extérieur — sans doute une tentative désespérée de John pour récupérer sa petite dernière. D’un geste vif, Connor prit son revolver, vérifia le chargeur, puis s’avança à pas de loup dans la pièce principale. Le cellier était à côté de la cuisine, dissimulé derrière un rideau. L’aventurier avait oublié de vérifier cette ouverture. Pas fou au point de négliger tout danger par excès d’orgueil, Connor s’approcha prudemment et se cacha derrière la table. Dans l’obscurité, l’intrus ne le verrait pas.
La porte s’ouvrit avec lenteur, dans un léger grincement. De sa position, Connor ne distinguait rien derrière l’épais rideau. Il entendit des pas furtifs, puis quelqu’un entra finalement, se glissant sans bruit.
« Mais qui voilà ? » s’exclama subitement Connor.
Il se redressa en reconnaissant le nouvel arrivant. D’abord surpris, il était maintenant amusé par l’audace de June. Prise sur le fait, celle-ci sursauta et manqua faire tomber son arme de fortune, une barre en fer qui devait peser la moitié de son poids.
« Rendez-moi Beth ! clama-t-elle après avoir repris contenance.
— J’admire ton courage, mais ce geste stupide aurait pu te coûter la vie ou celle de ta sœur. »
Soulagé, Connor se décontracta, gardant son arme prête en cas de besoin. Son expérience lui avait appris à ne jamais sous-estimer une femme désespérée. Ou bafouée.
« Où est-elle ? demanda June.
— Elle dort dans son lit et tu vas la réveiller si tu n’arrêtes pas de beugler », cingla-t-il.
June ouvrit la bouche, puis se ravisa. Embarrassée, elle se mordit la lèvre tout en se demandant comment se sortir de ce mauvais pas. Comme d’habitude, elle n’avait pas pris le temps de penser à son plan avant de le mettre à exécution. Connor combla la distance entre eux, menaçant, et posa le canon de son arme sur la tempe droite de la jeune fille.
« Est-ce que tu réalises que je pourrais te tuer, là, dans l’instant ? Sans témoin ni obstacle ?
— Qu’est-ce qui vous arrête ? Vous avez peur de blesser une femme ? »
Élevée loin des codes sociaux d’une Amérique en plein développement, June avait dû se forger son propre caractère au sein d’une famille privée de garçon, vivant dans des conditions extrêmes. Elle était courageuse et volontaire, mais également bornée et irréfléchie.
La réponse de Connor ne se fit pas attendre. Du revers de la main gauche, il gifla l’imprudente, qui vacilla.
« T’as de la chance que je sois droitier et clément, déclara-t-il en désignant la main qui tenait le révolver. Ce n’est pas parce que j’ai été souple avec toi et tes parents qu’il faut me prendre pour un idiot, compris ? »
Abasourdie, June porta une main à sa joue rougie. Ses lèvres tremblèrent et, l’espace d’un instant, l’homme crut qu’elle allait se mettre à pleurer. Il la sentait tressaillir et lutter contre des émotions contradictoires de colère et de soumission. La haine avait toutefois déserté son joli visage. Alors qu’elle s’apprêtait à parler, elle s’arrêta, la bouche grande ouverte. Ses yeux s’écarquillèrent et son visage se figea dans une expression terrifiée.
Connor ne sentit que trop tard une présence dans son dos.
À peine se fut-il retourné qu’un immense bras le percuta pour le propulser à l’autre bout de la pièce. Il atterrit brutalement sur la cheminée, son dos heurtant le rebord, avant de s’écrouler au sol, sur les cendres qui s’étaient échappées du foyer. Le souffle coupé, il se redressa avec peine, juste à temps pour assister à une scène surréaliste. Une créature indéfinissable se tenait courbée devant une June terrorisée. C’était une espèce de monstre aux membres anormalement longs et pourvu d’immenses bois, tel un élan.
La créature se pencha davantage, plongeant son regard dans celui de la jeune fille. Connor crut que celle-ci allait se mettre à hurler, mais elle perdit simplement connaissance, s’effondrant sans aucune grâce sur le plancher. Le mystérieux arrivant enjamba son corps et se dirigea vers les chambres, entouré d’une brume qui n’avait rien de naturel. Le temps que Connor se remette debout et trouve son revolver, tombé sous un siège, le monstre avait réapparu, tenant Beth dans ses bras. Sans un regard, il quitta la maison en poussant des soupirs rauques.
Paralysé, Connor demeura pantois durant de longues minutes. Son cerveau n’arrivait pas à traiter cette scène avec logique. C’était impossible. Impensable.
Je n’ai pas rêvé, bon sang ! pensa-t-il alors que son dos meurtri le lançait.
Le froid s’engouffrant par la porte d’entrée grande ouverte — qu’il était sûr d’avoir verrouillée ­— le raviva quelque peu. Il réagit enfin et s’approcha de June, dont le jupon était remonté suite à sa perte de connaissance. Perturbé par ces événements, Connor ne jeta même pas un œil sur ses jolies jambes dénudées. Il redressa la jeune fille et la secoua sans ménagement pour la réveiller. Une technique sommaire mais efficace, puisqu’elle ouvrit les yeux avec un gémissement peu élégant.
« Qu’est-ce qui s’est passé ? marmonna-t-elle tout en se massant la nuque.
— Tu as tourné de l’œil, ma jolie, et tu as dû salement te cogner au passage. »
Entendre la voix de Connor ramena June à la réalité, d’autant que l’homme avait posé ses mains sur ses épaules et qu’elle n’était pas très présentable. Elle le dévisagea d’abord, surprise, puis offensée et finalement, inquiète.
« La créature…, commença-t-elle.
— Elle est partie avec Beth.
— Quoi ? » s’écria-t-elle aussitôt.
Avec une violence insoupçonnée, elle repoussa Connor et se mit debout. Elle chancela et manqua tomber, puis, s’aidant des meubles, elle se précipita vers les chambres. Vides. Elle revint comme une furie dans la pièce principale et attrapa le responsable par le col de sa veste.
« Où sont-ils allés ? Et pourquoi n’avez-vous rien fait ? C’était quoi, ce monstre ?
— Calme-toi, intima-t-il en la repoussant, sans brusquerie cette fois. Je n’ai aucune idée de ce qu’est cette… chose.
— Et vous êtes resté là sans rien faire alors qu’elle prenait ma sœur ? »
Connor réprima un sourire amusé devant le caractère enflammé de son interlocutrice. La situation inquiétante l’incita à rester sérieux : même s’il ne l’avouerait pour rien au monde, cette rencontre l’avait effrayé. Il s’était vu déchiqueté par la créature.
« Dit celle qui s’est évanouie, répliqua-t-il. Au cas où tu n’aurais pas remarqué, j’ai volé à l’autre bout de la pièce. Je n’ai pas eu le temps de réagir. »
D’un geste de la main, June lui montra qu’elle se fichait de ses explications. Sans plus attendre, elle se rendit dans sa chambre pour en ressortir un instant après, chaudement habillée. Elle prit une lampe à huile, une gourde, quelques provisions, puis se para de ses bottes rembourrées de fourrure.
« Tu fais quoi, là ? s’enquit Connor, qui se doutait déjà de la réponse.
— Je pars à sa recherche ! »
Il voulut s’exprimer pour donner son avis sur la stupidité de cette action, mais il se rétracta. Après tout, cela ne le regardait aucunement. Si la jeune fille voulait mourir de froid, c’était son droit le plus strict. Ainsi, pendant que June allait mettre ses parents au courant, l’homme but avidement son café chaud, ce qui lui permit de chasser ses derniers frissons d’angoisse.
Il s’accorda plusieurs minutes pour analyser la situation avant le retour des propriétaires des lieux. La créature, quelle qu’elle soit, avait clairement choisi Beth. Vu sa corpulence et sa force, elle aurait tout à fait pu enlever June aussi. Elle aurait même pu les tuer. Mais non, elle s’était contentée de venir, d’écarter de son chemin tous les obstacles et de prendre la petite. Restait à savoir pourquoi.
« On s’en fiche du pourquoi, tu te barres vite fait avant que les choses dégénèrent », marmonna-t-il pour lui-même.
Sur ce, il termina son café d’une traite, rassembla ses affaires et s’esquiva par la porte du cellier — la fameuse.
Quelques instants plus tard, le reste de la famille revenait dans la maison. John essayait de calmer les pleurs hystériques de son épouse, tandis que leur fille ne cessait de scander leur départ imminent pour retrouver sa sœur.
Pendant ce temps, Connor se faufilait à l’intérieur de la grange, où deux chevaux et cinq vaches laitières se partageaient une botte de foin maigrichonne. Sa propre monture avait malencontreusement péri lors de son voyage mouvementé. Le choix était limité ; au moins les deux équidés semblaient-ils robustes. Des Quarter Horse à première vue, plutôt rustiques et dont les épais poils les préservaient du froid. Connor jeta son dévolu sur le plus costaud des deux, un grand bai qui semblait calme. Il le pansa brièvement puis le sella, non sans subtiliser le maximum de matériel. L’espace d’un instant, il se sentit mal à l’aise de voler cette famille qui venait de perdre leur petite fille.
« Le monde est cruel et les hommes égoïstes », philosopha-t-il pour faire taire sa culpabilité.
Il remplit les poches du tapis de selle de grains et de gourdes, attrapa une couverture, puis fila. Paniqués, ses hôtes ne remarquèrent pas son absence, du moins jusqu’à ce que June aille préparer sa monture. Ses jurons résonnèrent dans les bois quand elle découvrit le vol — mais Connor était déjà loin.


Point sur l’écriture

Bonjour ^^

Depuis quelques mois j’ai un peu laissé à l’abandon les bilans d’écriture mensuels car le format ne correspond plus à mon rythme de travail. Les priorités changent souvent et je joue sur trop de tableaux pour planifier ça au mois. Je suis plutôt passée à des objectifs hebdomadaires. Du coup je profite de ce début de semaine pour faire un point de ce que j’ai réalisé depuis la rentrée !
J’ai bouclé, corrigé et envoyé une nouvelle de romantic suspens aux Editions Laska, qui a été acceptée dans le cadre d’un appel à texte 😉 Je vous en reparlerai en temps voulu.
Il a fallu s’occuper des corrections éditoriales de l’Oiseau-Tonnerre (Créatures de l’Ouest T2) qui sort ce mois-ci ainsi que d’un peu de corrections pour la Banshee, le tome 3.
J’ai bêta-lu un super roman de Dana B. Chalys et une novella poignante d’Anthony Boulanger.
Et dans les trous, j’ai été prise dans un tourbillon obsessionnel pour l’écriture d’une série de romance fantasy. Je suis dans une humeur de texte romantique depuis quelques mois, ça compensera le prochain projet qui est du fantastique horrifique XD J’ai prévu 5-6 épisodes pour cette série de romance, j’en ai rédigé déjà 2, un 3ème est en pause et un 4ème est en cours ! Ca s’écrit très vite car je table sur environ 15 000 mots pour chaque texte. Je vous ferai un topo quand j’aurai tout rédigé.
Mon thriller, les abîmes de Deliverance est chez les éditeurs en attente de réponse. J’ai posté les 2 premiers chapitres sur calaméo, vous pouvez donc les lire en ligne (voir le lien ci-dessous)

Je suis normalement tranquille tout le mois de mars pour les corrections éditoriales et la bêta lecture donc je vais en profiter pour avancer à fond l’écriture de la série de romance fantasy.

PS : La date de parution de l’Oiseau-Tonnerre vient d’être décalée au 20 mars, jour du printemps ! Espérons que ça lui porte chance 😉

NaNo 2013 : 3ème semaine

(Article écrit le vendredi 22 novembre)
Bonjour ^^
Un article éclair car le temps est compté ! Avoir son anniversaire au beau milieu du NaNo, ça n’aide pas. Heureusement j’ai pu prendre une confortable avance sauf que la dernière semaine s’annonce chargée IRL >____<
Où en suis-je en cette 3ème semaine ? 
Total : 39 362 mots
1 789 mots en moyenne par jour ! 
J’ai termine Créatures de l’Ouest T3 : la Banshee ! Il va y avoir du travail pour couper, ajouter, améliorer certains passages mais globalement je suis contente car l’histoire a vraiment coulé de source ^^ J’ai pris beaucoup de plaisir à l’écrire !
Du coup j’enchaîne actuellement sur une nouvelle de « romantic suspense » pour un AT des Editions Laska. Et oui, je poursuis sur ma vague de romance. Que voulez-vous ça s’écrit si bien et me permet en même temps d’explorer pleins de sujets (et je l’avoue, je suis fleur bleue parfois).
Bref, je vous laisse sur  un dernier extrait de la Banshee et je vous dis à très vite 🙂
 
Attention, il n’y a eu AUCUNE relecture, NaNo oblige. 
Soudain, le voile de noirceur se déchira. Un bras surgit d’une ouverture à peine plus grande qu’une porte, attrapa son poignet puis la tira à travers le puits de lumière. Après les ténèbres, les yeux de June furent agressés par les rayons du soleil. Elle resta prostrée sur le sol tandis que chacun de ses sens reprenait le contrôle. L’ouïe d’abord, avec le chant des oiseaux, le bruissement des feuilles sous une brise, un cours d’eau non loin. De délicieuses fragrances vinrent ensuite titiller ses narines. Ses mains posées au sol se refermèrent sur une herbe grasse, douce, qui formait un agréable tapi. Enfin, ses yeux s’ouvrirent lentement sur un paysage grandiose.

            La jeune femme se trouvait au centre d’une belle clairière bordée de chênes immenses à la canopée verdoyante. Des parterres de fleurs renvoyaient une multitude de couleurs, survolés par d’innombrables créatures aux ailes brillantes. Au centre trônait un cercle de menhir, avec en son sein, une table en pierre horizontale. Une magnifique femme à la chevelure blanche se trouvait assise dessus. Elle s’approcha de June, vêtue d’une longue robe immaculée, gracieuse. Son visage parfait, bien que pâle, faisait ressortir deux yeux d’un bleu vif, presque irréel. En dépit de sa beauté, une infinie tristesse émanait de l’inconnue quand elle tendit une main à June.

            « J’ai mis beaucoup de temps à te retrouver, je suis désolée. »

            Douce, sa voix n’était qu’un murmure comme si parler lui demandait un grand effort.

« Êtes-vous un Ange ?

            — Non. Nous nous sommes déjà rencontrées. Je suis la pleureuse des O’Brien. »

            June eut un mouvement de recul involontaire au souvenir de l’affreuse apparence de ladite Banshee.

            « Comment est-ce possible ? Vous étiez si… et vous êtes si magnifique à présent.

            — Je connais la laideur de mon apparence initiale, je suis navrée que tu l’aies endurée. Lorsque tu m’as vu, j’étais agonisante, privée de mes pouvoirs. Ceci est mon image commune, reflétée par ma psyché, et acceptée par les hommes. Je suis plus agréable à regarder, n’est-ce pas ? »

            June acquiesça avant de laisser son regard s’attarder autour d’elle. Un petit être, à peine plus haut qu’un chien, venait de surgir d’un parterre de trèfles. Habillé de vert et de rouge, il portait un chapeau à bords plats et chantonnait gaiement dans sa barbe rousse.

            « Un Leprechaun, expliqua la Banshee. Ils portent chance.