Chronique : Selfies

Jussi Adler Olsen
Traduction : Caroline Berg
Albin Michel
Policier
22,90 €
619 pages
Comme d’habitude, j’ai emprunté ce roman à mes parents qui m’ont confirmé que c’était un bon opus. Je trouve, moi, que le précédent était bien meilleur. A force de devoir sortir un roman chaque année (car je ne doute pas de la pression que l’auteur subit à présent), des failles apparaissent dans le fond comme dans la forme (fautes, répétitions, erreur de date).

Cela m’a tout de même fait plaisir de retrouver Carl, Assad, Rose et Gordon. Ici, nous restons concentrés sur Rose et ses problèmes personnels. L’auteur n’y est pas allé de main morte et si nous avions déjà quelques doutes sur la santé mentale de Rose au fil des tomes précédent, je trouve que là l’auteur va très loin. Trop ? On le saura dans les prochains tomes. 

Je reste moyennent convaincue, tout d’abord du manque d’implication du reste de l’équipe dans la vie de chacun des coéquipiers. Certes, Carl n’est pas l’empathique de l’année mais il reste assez difficile à croire qu’ils ne tissent pas tous davantage de liens depuis toutes ces années à travailler sur des affaires aussi compliquées et chronophages. D’autant que leur équipe est très réduite. C’est valable aussi pour Assad dont on ne sait toujours rien alors que l’auteur ne cesse de nous faire miroiter avec un ou deux détails par tome. 

Ensuite, je trouve que l’auteur va très loin dans la descente aux Enfers de Rose et surtout que ça arrive comme un cheveu sur la soupe. C’était certes annoncé dans le tome précédent mais j’ai quand même trouvé cela un peu gros et exagéré. Personne dans l’équipe n’a rien vu venir, hormis les fois où Rose s’était déguisée en ses sœurs. Ce qui me ramène au point précédent sur le manque de liens entre les protagonistes.

Du coup, tant d’années plus tard, l’équipe se soude enfin autour d’une problématique commune qui les touche personnellement. Il leur en aura fallu du temps !

En ce qui concerne l’enquête policière. Elle est plutôt sympathique même si à la lecture du 4ème de couverture j’étais partie sur tout autre chose. J’ai néanmoins constaté qu’elle avait moins d’impact que d’autres histoires, sans doute à cause du trop grand nombre de personnage impliqués, auxquels il faut rajouter l’intrigue de Rose. Si l’idée de base était intéressante, et le portrait d’une certaine partie de la population qui bénéficie des aides sociales plutôt bien croqué, le tueur m’a laissé de marbre. Celui-ci est à l’image du roman entier : assez plat.

Je suis restée assez extérieure au récit, Jussi Adler Olsen nous a habitué à mieux, à des enquêtes plus intenses, des passés plus fouillés, du suspens haletant. Je n’ai rien retrouvé de tout cela ici malheureusement. La fin est à mon sens bâclée. Bref, ce roman est plutôt une déception compte tenu des excellents romans que l’auteur a déjà écrit.

*Cette lecture fait partie de mon mini-challenge du mois de septembre* 

 

Ma note : :star::star::star-half::star-empty::star-empty:

Chronique : Vague de chaleur


Richard Castle
Version France Loisir
Policier
16,99€
J’ai été super fan de la série Castle à sa sortie ! Pensez-vous, un héros écrivain (et qui ne ressemble pas à celle d’Arabesque LOL), joué par Nathan Fillion (aaah Firefly *___*) et qui porte des gilets pare-balle avec la mention « Writer » dessus. J’ai adoré ! Depuis j’ai un peu lâché car c’est assez redondant et ça traînait en longueur pour la romance. J’aime toujours retomber dessus mais je ne retrouve pas le souffle épique de la première saison. 
Bref, dans l’histoire, Castle accompagne Beckett qui est flic pour s’inspirer d’elle et écrire des bouquins. Le roman Vague de chaleur est le roman que Castle écrit dans la série. Voyant qu’ils avaient été vraiment édités, je me suis jetée dessus (et sur celui d’après aussi), me disant que c’était peut-être l’un des grands pontes du thriller qu’on croise dans la série qui l’avait écrit (James Patterson ou Michael Connelly). 
Outch la déception !! C’est mauvais, mais mauvais ! Tellement que j’ai abandonné ma lecture. Oui. Fait quasi impossible avec moi. C’est mal écrit, expéditif, avec des fautes, des tirets de dialogue dans la narration, on ne sait pas qui parle. En plus, les héros, censés être les reflets de Castle et Beckett ne me paraissent que des pâles copies. On dirait une sous adaptation de la série. Je ne suis même pas arrivée à la moitié. 
Du coup je suis bien embêtée car j’avais acheté la suite… j’ai mal géré. Mais je ne le la lirai pas. On ne sait toujours pas qui écrit ces romans (Richard Castle n’existant pas), l’éditeur garde le secret mais j’espère bien que ce n’est pas Patterson&co, sinon bonjour ma désillusion sur ces auteurs Best Seller.
Ma note :  :star::star-empty::star-empty::star-empty::star-empty:

Chronique : l’Enfant allemand


 
Camilla Läckberg
Actes Sud
Policier
9,90€ (poche)
601 pages
 
L’Enfant allemand était très chouette. L’histoire du passé était vraiment intéressante, faut dire avec un sujet ayant attrait à la 2nd guerre mondiale, ça apporte un intérêt Historique. En plus, on apprend pleins de choses sur l’histoire des pays nordiques à cette époque. Les personnages sont très charismatiques et on en apprend beaucoup sur la mère d’Erika en outre ! On est bien mené en bateau en ce qui concerne l’histoire actuelle ! Difficile de trouver le meurtrier !
Par contre, le titre m’a permis de comprendre en 2s ce qui s’était déroulé dans le passé… pas très malin ça !
Ma note:star::star::star::star::star-empty:

Chronique : l’Oiseau de mauvais augure


Camilla Läckberg
Actes Sud
Policier
9,70€ (poche)
481 pages
L’Oiseau de mauvais augure(T4), contrairement aux autres tomes de la série, m’a laissé de marbre. Outre le fait que je n’ai rien pipé à l’histoire du passé, qui est bien trop obscure dans ses flash-back, l’histoire actuelle m’a pas du tout emballée et j’ai compris qui étaient les meurtriers très vite. En plus, même si la série accorde une grande place à la famille, c’est assez pénible de toujours parler du bébé d’Erika et Patrick, surtout que la description de comment le bébé suit maman entre deux dialogues importants coupe tout.
Bref, déception que ce quatrième tome que j’ai trouvé très fade.
Ma note :star::star-half::star-empty::star-empty::star-empty:

Chronique : Le Tailleur de pierre


Camilla Läckberg
Actes Sud
Policier
10€ (poche)
592 pages
J’avais piqué tous ces livres à mes parents. J’avais laissé passer du temps entre le T1 et le T2 et en fait, après avoir replongé dedans, impossible de ne pas vouloir dévorer la suite. Car même si chaque enquête est indépendante, il y a une histoire de fond avec les deux héros, Erika et Patrick, ainsi que tout le commissariat et la famille d’Erika.
J’avais beaucoup aimé le Prédicateur. Le Tailleur de pierre (T3) m’a également beaucoup plu ! Encore une fois, l’histoire du passé était passionnante et son implication dans le meurtre actuel est super ! Franchement, ce tome m’a bluffé ! L’héroïne du passée est odieuse mais c’est aussi ça qui rend le livre si bon. En revanche je suis déçue car le titre me laissait présager une grande importance pour le fameux tailleur de pierre, mais ce n’est pas autant que je l’aurais voulu, même si, certes, il influence toute l’histoire.
Ma note:star::star::star::star::star:

Chronique : Le Prédicateur


Camilla Läckberg
Actes Sud
Policier
9,70€ (poche)
502 pages
Je me suis attaquée aux bouquins prêtés par les parents histoires de libérer un peu ma bibliothèque. Me voilà donc à lire le 2ème roman de Camilla Läckberg. Comparé à Jussi Adler-Olsen, c’est moins sombre, plus tranquille, dans une petite ville de Suède où on suit une héroïne qui n’a rien d’extraordinaire. Dans le 1er tome, c’était Erica qui était mise en valeur mais maintenant c’est son compagnon inspecteur Patrick qui prend le relai et ça me convient mieux. Je l’aime bien moi ce Patrick. Bref, ça parait plus gentillet mais en fait ces polars sont super addictifs ! Les rebondissements sont tops, j’avais pleins d’idées pour les coupables et en fait l’auteur m’a bien menée en bateau !
Ce que j’aime beaucoup c’est qu’on a la trame principale actuelle mais aussi, des bouts de l’histoire qui se déroulait à l’époque des crimes, soit du point de vue des victimes, soit des assassins (sans qu’on puisse les identifier), et franchement, l’histoire de l’époque est aussi passionnante que l’actuelle ! Et puis que de sombres secrets entre les différents protagonistes ! C’était une enquête passionnante, engloutie en peu de temps. Et d’ailleurs j’ai poursuivi au mois de juin avec 2 autres romans. Je me suis régalée.
Ma note :star::star::star::star::star-half:

Chronique : L’effet papillon


Jussi Adler Olsen
Albin Michel
Policier
22,90€
600 pages
J’ai moins accroché à cette histoire du Département V, qui est moins glauque que les précédentes. Le rythme est soutenu, c’est toujours un plaisir de mener une enquête aux côtés de l’inspecteur Morck mais bon c’est bien là que le problème puisque l’enquête était sympa mais je n’ai pas été plus emballée que ça. Heureusement que l’équipe est là pour rendre l’histoire intéressante à suivre. D’ailleurs il y a encore une nouveauté avec un dernier arrivant !
En bref, j’ai été plus intéressée par les histoires des persos et les déboires du commissariat que par l’enquête.
Ma note :  :star::star::star-empty::star-empty::star-empty: