Je n’ai honnêtement pas vu passer cette année encore une fois très riche au niveau du travail avec une fin d’année épuisante. Du coup mon écriture et ma lecture en pâtissent. D’autant qu’en 2019 l’année a surtout été ponctuée de correction et il m’était difficile de me plonger dans un nouveau projet sachant que des corrections éditoriales m’attendaient sur d’autres.
Il s’est passé des choses en coulisses et je prépare le terrain pour l’année prochaine.
L’année 2019 c’est aussi la fin de la commercialisation de plusieurs de ces titres avec la fermeture des Editions Laska en tant qu’éditeur. Je suis extrêmement reconnaissante envers l’éditrice, Jeanne, et toutes les collègues autrices pour m’avoir accueillie au sein de l’équipe.
Voyons à présent si j’ai tenu bon sur mes engagements en 2019 :
J’ai eu un premier round de corrections éditoriales en début d’année, puis un second après l’été. Le processus est toujours long car :
J’ai terminé la refonte et les relectures/corrections en 2019. Le roman est passé sous l’œil d’une de mes indéfectibles bêta lectrices (merci Dana B. Chalys !) qui a vu les deux versions du roman.
J’ai envoyé le manuscrit à 2-3 éditeurs sérieux avec qui j’aimerai bien travailler et pour lesquels je pense que ce genre pourrait convenir.
Croisez les doigts avec moi 😉
![]() |
Illustration par Josef Barton |
*** Participer à plusieurs appels à texte pour nouvelles ***
Échec critique ! C’est toujours difficile pour moi de participer à des AT. Déjà le format de nouvelles est dur et il faut trouver l’inspiration.
Je garde néanmoins l’objectif chaque année car ça fonctionne, la preuve en est une de mes nouvelles a été sélectionnée et publiée en 2019 !
Nous y sommes retournées avec Elyra mais j’ai trouvé l’ambiance différente cette année. Cela m’a fait très plaisir de revoir certains auteurs (dont beaucoup se souvenaient de moi et me demandaient des nouvelles de mon futur roman, ça fait chaud au cœur) et notamment Lionel Davoust à qui j’ai remis un exemplaire de mon livre scientifique auquel il avait gentiment participé. C’est aussi l’occasion de revoir Vanessa du Frat !
Je ne sais pas encore si j’y retournerai cette année. D’autres salons se profilent et j’espère bien que j’aurais l’occasion d’aller défendre mon propre roman en 2020 !
Comment dire que le dernier trimestre a été épuisant au niveau du boulot donc c’était inimaginable.
Le bilan d’écriture pure est nul mais être écrivain ce n’est pas juste la phase d’écriture, c’est aussi de longues corrections, de longues phases de préparation et de très longues phases d’attente de réponses des éditeurs ! Nous avons tous notre rythme et le mien est clairement lent et ponctué par un travail de recherche scientifique qui monopolise déjà pas mal mon cerveau toute la journée.